Sunday, November 25, 2018

LCCLC - Nos Réponses et Propositions pour une conférence camerounaise sur le vivre-ensemble.
     À COEUR OUVERT ! (N° 99)


Prévue à Buea, la conférence générale des anglophones qui devait se tenir sur deux jours, soit les 21 et 22 novembre 2018 n’aura finalement pas lieu. Le Cardinal Tumi, l’imam  en chef de la mosquée centrale de Buea, le Révérend Fonki Samuel, Me Agbor Balla et Elie Smith, tous acteurs de cette conférence, ont dit ne pas avoir reçu l’approbation des autorités administratives pour tenir cette réunion. Ayant pourtant pour objectif de ramener la paix dans les deux régions en crise et dans le Cameroun tout entier, le gouvernement n’a toujours pas trouvé le bienfondé de cette rencontre. Malgré la demande d’autorisation du comité d’organisation de la conférence(COC), aucune réponse ne leur a encore été accordée. Ni le refus, ni l’approbation à tenir la rencontre. Pourtant, c’est vendredi dernier que le comité d’organisation a entrepris des démarches auprès de la sous-préfecture de Buea pour déclarer l’événement. Finalement, on a été obligé de renvoyer l’évènement.

D’où les questions suivantes :

1. ce n’est pas la 1ère fois qu’une conférence des anglophones a lieu. On en est en réalité rendu à la 3ème édition. Mais pourquoi l’Etat se refuse-t-il de délivrer un récépissé de déclaration pour celle-ci ?

Aucune conférence ne peut avoir lieu sous ce prisme "Anglophone" car nous ne sommes pas francophone ni anglophone mais francophile et anglophile, bétiphone, foufoulbéphone, doualaphone, bakwéréphone, baliphone, yembaphone, etc. La délivrance d'un récépissé pour une conférence antipatriotique, qui remettra en cause plus de cinquante-huit (58) ans de vivre-ensemble est irresponsable et un danger pour notre cher et beau pays. Nous, du Rdpf_kumzse saluons la pertinence de la position de l'administration camerounaise a ne pas jouer le jeu des ennemis de notre République.....

2. Qui a peur de cette conférence ?
Ce n'est pas la peur mais la responsabilité d'un choix patriotique garant de notre intégrité nationale nul ne saurait remettre en cause cette réalité et cet acquis.......

3. Est-ce qu’il n’y a pas en réalité une réelle menace à l’ordre public, vu que même les ambazoniens ont proféré des menaces contre les initiateurs de la conférence ?
Il y'a pour plus qu'une menace, il y'a la remise en cause de nos fondamentaux "la constitution".
Une conférence sur le vivre-ensemble sur le projet de société camerounaise intitulé : " Pour Le Libéralisme Communautaire - For the Community Liberalism", est la bienvenue mais pour remettre en cause notre unité NATIONALE pour des cultures d'emprunt anglaise et française ne nous semble pas responsable mais une traîtrise à la mémoire de nos ancêtres de nos pères fondateurs....

4. Quel peut être l’impact d’une telle conférence sur la résolution de la crise ?
Une telle conférence validerait l'idée d'une sécession vouloir legitimerez la lutte des sécessionnistes, qui n'est souhaitable car si quelqu'un d'autre ou un groupe sait comment faire pour améliorer le vivre-ensemble autant pour nous, mais faire une conférence pour remettre en cause les acquis d'aujourd'hui n'a pas de sens à notre humble avis......

5. Tiraillé entre les menaces des ambazoniens et le rejet de l’administration, cette conférence aura-t-elle lieu un jour ?
Pour qu'une telle conférence ait lieu, il faut qu'elle soit pour renforcer notre unité NATIONALE et améliorer notre vivre-ensemble et non remettre en cause la forme de l'État et les frontières de la République du Cameroun, qui ont subit depuis l'acte de création de la toute première Republik for Kamerum selon les données de la première carte du Cameroun sous le géographe allemand Max Moisel en 1913(Der Kamerun).
Journey to be President of Cameroun
Journey to be President of Cameroun
It is my destiny to be President, and I will never give up on the mission God gave to me to help, to liberate my brothers and sisters in Cameroun. God Bless Cameroun!

http://qnefertiti.blogspot.com

Que Dieu nous bénisse !
Que Dieu bénisse le Cameroun et l'Afrique ! Amen!

Dr. Antoine de Padoue NDEMMANU