Tuesday, January 5, 2010

DISCOURS DE SOUHAITS DE MEILLEURS VOEUX, DE POLITIQUE GÉNÉRALE ET D’APPEL AU NOUVEAU DU RENOUVEAU

RDPF

Volonte Travail Reussite

Cameroun, Dschang, le 01 Janvier 2010


MON APPEL AU PEUPLE NATION CAMEROUNAIS.
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2010 !
HAPPY NEW YEAR 2010 !
NOS VŒUX LES MEILLEURS DE BONHEUR, DE PROSPÉRITÉ ET DE SANTÉ, AMEN !
Notre PRÉAMBULE, nous rappelle, je cite :
« Le Peuple camerounais ;
Fier de sa diversité linguistique et culturelle, élément de sa personnalité nationale qu'elle contribue à enrichir, mais profondément conscient de la nécessité impérieuse de parfaire son unité, proclame solennellement qu'il constitue une seule et même NATION, engagée dans le même destin et affirme sa volonté inébranlable de construire la patrie camerounaise sur la base de l'idéal de fraternité, de justice et de progrès ;
Jaloux de l'indépendance de la Patrie camerounaise chèrement acquise et résolu à préserver cette indépendance, convaincu que le salut de l'Afrique se trouve dans la réalisation d'une solidarité de plus en plus étroite entre les peuples africains, affirme sa volonté d'œuvrer à la construction d'une Afrique unie et libre ;
Tout en entretenant avec les autres Nations du monde des relations pacifiques et fraternelles conformément aux principes formulés par la charte des Nations-Unies».
Résolu à exploiter ses richesses naturelles afin d'assurer le bien-être de tous en relevant le niveau de vie des populations sans aucune discrimination, affirme son droit au développement ainsi que sa volonté de consacrer tous ses efforts pour le réaliser et se déclare prêt à coopérer avec tous les États désireux de participer à cette entreprise nationale dans le respect de sa souveraineté et de l'indépendance de l'Etat camerounais.
Le Peuple Nation Camerounais,
Proclame que l'être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés;
Affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la déclaration universelle des droits de l'homme, la charte des Nations-Unies, la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées, notamment aux principes suivants :
- Tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs. L'État assure à tous les citoyens les conditions nécessaires à leur développement;
- L'État assure la protection des minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi ;
- La liberté et la sécurité sont garanties à chaque individu dans le respect des droits d'autrui et de l'intérêt supérieur de l'État;
- Tout homme a le droit de se fixer en tout lieu et de se déplacer librement, sous réserve des prescriptions légales relatives à l'ordre, à la sécurité et à la tranquillité publique ;
- Le domicile est inviolable. Nulle perquisition ne peut avoir lieu qu'en vertu de la loi;
- Le secret de toute correspondance est inviolable. Il ne peut y être porté atteinte qu'en vertu des décisions émanant de l'autorité judiciaire ;
- Nul ne peut être contraint de faire ce que la loi n'ordonne pas ;
- Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou détenu que dans les cas et selon les formes déterminées par la loi ;
- La loi ne peut avoir d'effet rétroactif. Nul ne peut être jugé et puni qu'en vertu d'une loi promulguée et publiée antérieurement au fait punissable;
- La loi assure à tous les hommes le droit de se faire rendre justice ;
- Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit établie au cours d'un procès conduit dans le strict respect des droits de la défense ;
- Toute personne a droit à la vie et à l'intégrité physique et morale. Elle doit être traitée en toute circonstance avec humanité. En aucun cas, elle ne peut être soumise à la torture, à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants;
- Nul ne peut être inquiété en raison de ses origines, de ses opinions ou croyances en matière religieuse, philosophique ou politique sous réserve du respect de l'ordre public et des bonnes moeurs ;
- L'État est laïc. La neutralité et l'indépendance de l'État vis-à-vis de toutes les religions sont garanties ;
- La liberté du culte et le libre exercice de sa pratique sont garantis ;
- La liberté de communication, la liberté d'expression, la liberté de presse, la liberté de réunion, la liberté d'association, la liberté syndicale et le droit de grève sont garantis dans les conditions fixées par la loi ;
- La nation protège et encourage la famille, base naturelle de la société humaine.
Elle protège la femme, les jeunes, les personnes âgées et les, personnes handicapées;
- L'État assure à l'enfant le droit à l'instruction. L'enseignement primaire est obligatoire. L'organisation et le contrôle de l'enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l'État ;
- La propriété est le droit d'user, de jouir et de disposer des biens garantis à chacun par la loi. Nul ne saurait en être privé si ce n'est pour cause d'utilité publique et sous la condition d'une indemnisation dont les modalités sont fixées par la loi ;
- Le droit de propriété ne saurait être exercé contrairement à l'utilité publique, sociale ou de manière à porter préjudice à la sûreté, à la liberté, à l'existence ou à la propriété d'autrui ;
- Toute personne a droit à un environnement sain. La protection de l'environnement est un devoir pour tous. L'État veille à la défense et la promotion de l'environnement ;
- Tout homme a le droit et le devoir de travailler voire à un EMPLOI ;
- Chacun doit participer, en proportion de ses capacités, aux charges publiques ;
- Tous les citoyens contribuent à la défense de la patrie ;
- L'État garantit à tous les citoyens de l'un et de l'autre sexe, les droits et libertés énumérés au Préambule de la Constitution.
Je m’engage à défendre jalousement cette patrie et à promouvoir l’esprit de ses pères fondateurs et pour le bien être de tous les camerounais sans distinction d’ethnie, de race, de religion et de sexe, à faire en sorte qu’il règne l’idéal de fraternité, de justice et de progrès au Cameroun à jamais.
Chers Compatriotes,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Majestés, Honorables, Concitoyens,
En cette fin et début d’année prélude à l’élection présidentielle constitutionnellement prévu en 2011, l’honneur m’échoie de formuler ici les vœux les meilleurs, de bonheur, de prospérité et de santé au nom de tous nos membres, militants et sympathisants.
B O N N E E T H E U R E U S E A N N É E 2 0 1 0 !!!
Une année s’achève une année commence et l’homme dans tout cela ? L’homme camerounais reste absent, il ne fait aucun bilan puisqu’il n’y a pas de bilan à faire. Le seul bilan est son quotidien, comment joindre les deux bouts ? Il vit au dessus de son salaire, il fait double emploi et rien n’est bien fait, lui-même ne se comprend plus de fois ; comme quoi, l’homme est un inconnu connu du connu inconnu, ce qui se traduit par la citation suivant : « Avant de te moquer de moi, il faut te regarder dans un miroir…., etc. ».
1960 – 2010, Cinquante (50) ans d’indépendance et que nul n’en ignore, le Cameroun est en plein maturité et les Camerounais nés en 1960 sont âgés de cinquante (50) ans. À titre de rappel, l’actuel président devint président à quarante neuf (49) ans ; nos institutions ont survécu et se sont réformées avec le processus de mondialisation et des conventions internationales en cours de mutation. Des efforts énormes ont été consacrés dans l’élaboration des lois et des textes législatifs règlementant le bon fonctionnement de notre administration appelée à se moderniser et à se conformer aux normes (ISO) une fois cinquantenaire. Cette exigence est d’autant plus réelle, qu’elle répond du vide laissé par les plans quinquennaux et de l’absence d’un plan d’occupation d’espace environnemental camerounais basé et fondé sur les ressources humaines et naturelles que regorgent notre pays et en conformité avec la constitution.
NOTRE DIAGNOSTIQUE :
Il n’est point besoin de lunette aux yeux pour un diagnostique qui décrirait la situation puisque vous le connaissez tous et mieux encore vous la vivez. À titre d’exemple, les aéroports régionaux et départementaux jadis existants sont fermés, les routes sont construites dans le non respect des normes ISO en la matière ;
Des virages que l’on pouvait annuler pour donner à la route une plus grande sécurisation, la qualité du bitumage et le manque des caniveaux ou des caniveaux règlementaires sur nos routes construites (Route Dla – Ydé Axe lourd ? Route Ydé Bafoussam Axe lourd ?) sans oublier les édifices également. Des fonds publics sont investis sans retour et sans compte rendu, ni exploitation et amortissement de l’investissement : (l’immeuble de la mort en plein centre ville de Ydé depuis près de vingt(20) ans ), les détournements de deniers et fonds publics avec comme preuve des allocations budgétaires allouées à des fins personnelles que celles initialement prévues, bafouant ainsi tous les droits fondamentaux des citoyens camerounais et les règles et principes fondamentaux de gestion des biens et fonds publics ( les établissements publics et privés n’ont pas d’infirmerie alors que le budget de l’État en a prévu, le sanitaire, WC, n’existe pas dans certain établissement ou ne respecte pas les normes en la matière) ; les salaires ne correspondent en rien par rapport au pouvoir d’achat (SMIG 28 500Fcfa pour une facture d’électricité de 15 000Fcfa à 20 000Fcfa mensuel par ménage). Comment dire que l’on attend que les camerounais puissent être heureux dans de telles conditions de vie ?
LA OU LES CAUSES :
Avec l’élection du Président national du RDPC au poste du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, celui-ci est devenu avec son nouveau statut le Président de tous les camerounais de faite aussi de tous les partis politiques du Cameroun. Son parti reçoit de lui tous les pouvoirs à travers son secrétaire général et le comité central pour le bon fonctionnement de celui-ci; pourtant depuis sa création, il ya de cela bientôt vingt cinq (25) ans, les dirigeants du RDPC n’ont pas compris leurs missions. Ils ont orienté l’action du parti vers le folklore et le commerce ;
Les maisons des partis sont devenues systématiques la maison du RDPC et le plus souvent ces édifices construits sous l’UNC puisque le RDPC n’a jamais construit une maison du parti et exploite en usure le fruit des édifices existants sans le respect des normes relatifs à l’entretien.
La peinture est faite sur la façade pendant que rien n’est fait sur les côtés et le derrière et parfois à l’intérieur, alors que l’on perçoit les loyers de l’exploitation sur ledit édifice ;
Le RDPC n’a pas su apporter au Président de la République le soutien dont il avait besoin pour mieux défendre les droits des camerounais comme veiller sur leurs intérêts.
Le RDPC est resté inerte et folklorique et a fait du commerce politique et non la politique du commerce, rendant ainsi immoral l’engagement et le comportement de leur élu : ceux qui rentrent dans le RDPC y vont en investissant de l’argent et en retour reçoivent les marchés communaux et publics pour lesquels marchés le respect des normes dans l’exécution des différents chantiers comme dans la réception des livrables est inexistant ;
Le RDPC est bien ce parti qui a abandonné le projet et le débat constructif, la non valorisation du Pour Le Libéralisme Communautaire à travers une prise en charge de son contenu dans nos programmes scolaires, au primaire, au secondaire, et dans les Universités comme gage de la politique de moralisation et de rigueur engagée par le Président de la République depuis 1987, pour faire de la politique du ventre. Ce qui a amené le Président de la République à la création d’une structure dénommée « OPÉRATION ÉPERVIER » pour faire le ménage dans la maison (au RDPC) ; puisque toute autre structure « OPÉRATION AIGLE OU AUTRICHE » aurait été voire serait d’envergure à inquiéter même les plus proches et les plus fidèles du Président de la République. S’il est clair que Mr Paul Barthélemy BIYA est le Président National du RDPC, il est aussi judicieux de préciser qu’il est aussi le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, qu’il incarne la fonction et l’institution présidentielle et bénéficie de l’immunité présidentielle. Ce qui n’est pas le cas du Secrétaire Général et du Comité Central, qui sont des organes du fonctionnement du parti du président et à ce titre doivent rendre compte de leur action devant le peuple nation camerounais ;
Le Premier Ministre ou encore et si ce n’est, le Vice-président National du RDPC ? Alors que le Secrétaire Général du RDPC est la ressource, la mieux indiquée pour présenter le programme voire le projet du parti et du candidat, c’est plutôt au Premier Ministre que échoie ce rôle avec la présentation récente de « PAUL BIYA L’APPEL DU PEUPLE » ;
Une preuve de plus du double emploi de Mr le Premier Ministre, dont les responsabilités sont d’assurer la bonne marche du gouvernement et le respect des lois, des textes législatifs en vigueur et non d’être l’instrument de la politique politicienne ou un Premier Ministre en campagne ?
LES PROPOSITIONS POUR UNE SOLUTION :
Tout problème appelle à une solution, le Cameroun aussi. Notre société à cinquante (50) ans d’existence comme État Nation indépendant et membre des Nations Unies ;
Le devenir de notre pays et de nos enfants dépend du courage avec lequel nous allons poursuivre le combat engagé par nos ancêtres, reprit par nos parents, consolider par nos aînés et à assainir et à développer par nos contemporains pour être moderniser et rénover par nos enfants, à entretenir et à innover par les générations futures. Après une analyse de la situation socio-économique du Cameroun comme de l’Afrique, nous pouvons dire sans se tromper qu’il urge de finaliser le Plan d’Occupation de l’Espace Environnemental Camerounais ;
Qu’il urge de redéfinir le système éducationnel avec pour but de redonner au camerounais comme à l’africain la confiance en lui, lui dire qu’il n’est pas pauvre mais qu’il est aussi riche, de sagesse et de richesses naturelles. Que la pauvreté est un état, une situation que l’on peut vivre à un moment donné comme difficile et de manque et non une maladie des peuples nations d’Afrique pour laquelle des cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté sont érigés.
La monnaie est l’instrument par excellence, qui favorise la croissance et stimule une économie. Le Cameroun dispose du potentiel nécessaire pour lui assurer une monnaie et davantage une grande stabilité économique et financière, si toutefois cette monnaie se ferait dans un cadre régional et avec des partenaires crédibles.
La monnaie doit permettre de réguler le niveau de vie et de faciliter l’émergence d’une société de justice sociale et de mérite ; le salaire sera fixé en fonction du pouvoir d’achat, des droits et des efforts que devront consentir chacun des sujets économiques pour l’assainissement et le développement de notre pays et de notre région. Enfin la retraite sera indexée au salaire des jeunes pour leurs parents avec « le contrat des générations ».
NOTRE APPEL EN CONCLUSION :
Pour participer au prochain processus électoral comme engagé et volontaire, responsable et travailleur, vous devez vous inscrire sur les listes électorales ouvertes dans les sous-préfectures de vos résidences respectives et s’assurer que vous êtes bel et bien inscrit, détenteur d’une carte d’électeur, ce qui vous donnera le moment venu droit au VOTE. Ainsi nos recommandations seront les suivantes :
- Votons pour le projet de société qui définit clairement comment défendre nos droits ;
- Votons pour un salaire qui puisse nous permettre de vivre et que nous voulons avec comme SMIG (salaire minimum d’insertion garanti de 290 voire 300 Euros mensuel (175 000Fcfa à 200 000Fcfa) ;
- Votons pour une retraite, pension vieillesse de 50 voire 60 Euros mensuel (25 000Fcfa / 30 000Fcfa) pour les personnes âgées de 55 / 57 ans, taux à indexer sur les salaires des personnes actives pour assurer à tous une retraite ;
- Votons pour la construction des infrastructures sur tout l’étendue du territoire national en conformité avec les normes ISO ;
- Votons pour l’application rigoureuse des lois, des conventions et autres textes législatifs et règlementaires en vigueur au Cameroun ;
- Votons pour une amélioration systématique de nos conditions d’habitation (maisons ou studios modernes) et du sanitaire (WC) ;
- Votons pour la décentralisation du Gouvernement, un gouvernement de quinze (15) Ministères, donc dix (10) Ministères d’État de Région avec leur siège dans les régions et cinq (05) Ministères d’État avec leur siège dans la Capital ;
- Votons pour la création d’une monnaie d’achat au Cameroun voire d’une monnaie sous régionale voire africaine.
B O N N E E T H E U R E U S E A N EE 2 0 1 0 !!!
QUE DIEU NOUS BÉNISSE ! QUE DIEU BÉNISSE NOS FAMILLES RESPECTIVES ! QUE DIEU BÉNISSE LE CAMEROUN ! QUE DIEU BÉNISSE L’AFRIQUE ! AMEN !
Dr. Antoine De Padoue NDEMMANU
Président National du R.D.P.F.- KUMZSE