Thursday, January 10, 2008

À propos où se trouve Dzeng…

Le Cameroun est la réponse à la question ci-dessus, à environ 49 kilomètres de Yaoundé. Nous avons été invités par le maire de Dzeng, à aider cette communauté à préparer un plan directeur programme-cadre pour le développement et à rechercher les investisseurs pour aider à réaliser leur rêve qui est de reconstruire leur ville avec l'infrastructure et les technologies les plus modernes. Antoine et moi ressentont ici une opportunité et une occasion certes incroyable de créer avec Dzeng, une ville modèle qui servira de catalyseur pour l'ensemble du Cameroun. Nous avons ici un village qui a été créé par l'administration camerounaise dès l’année 1960 avec l’indépendance du Cameroun. Et depuis lors rien n’a été fait pour que les années qui se sont succédées les citoyens de cette commune puissent bénéficier d’un bien être et d’un développement durable.

Je dois admettre, que cela a été un moment de très grande difficulté à visiter ce secteur. Cette visite a évoqué en moi beaucoup de questions, qui sont encore sans réponse. Nous avons trouvé un autocollant sous fond de drapeau américain sur les portes de l'hôpital communal avec les termes suivants :"Avec l'amitié des personnes des États-Unis d'Amérique’’.

L'ancien ambassadeur des États-Unis a fait une visite à ce secteur en juin 2005, à l'invitation spéciale de l’actuel maire. Il y a eu des images prises avec le journal et la TV (CRTV); en effet beaucoup de tapage et de fanfares ont été faits autour de cette visite donc le caractère était culturel.

Les questions qui m'ont préoccupée et continue de l’être, est de savoir pourquoi depuis cette visite rien ne s’est produit, aucun changement depuis cette époque n’est a constaté ni avec les personnes ni sur le plan infrastructurel de cette communauté et qu’en est il de l'engagement de l'amitié avec les États-Unis ? Pourquoi l'hôpital communal n'a-t-il pas de la toile et les patients se trouvent sur de vieux, sales matelas ? Comment la salle probablement « des interventions chirurgicales ne pourrait-elle pas ressembler à quelque chose d’humain » quand il y avait des toiles d'araignée dans les coins des salles ? Et que diriez-vous des équipements de laboratoire, où étaient-elles ? Il y avait une salle, avec une étiquette sur la porte qui a décrit la salle comme " ; Laboratoire" ; mais ce que j'ai vu était un espace vide avec absolument aucun équipement de laboratoire et veilles bouteilles d’oxygène rangées sur un étagère très sale. Est ce bien ce que nous appellerons amitié avec les États-Unis d'Amérique ?

Rien ne pourrait m'avoir préparé pour ce que j'ai vu et ce que j'ai éprouvé mardi, 08 Janvier 2008. C'était vrai qu’il ne faut trop en faire une affaire personnelle faute d’en souffrir. Mais lorsque nous connaissons certaine histoire transformée en long-métrage et dépeignant les Stars de films et autres grands acteurs, qui ont déterminé le cours de nos vies aux États-Unis; ou encore de l’Afrique observée par des millions d'Américains tandis qu'ils sont entrain de consommer du maïs éclaté beurré dans les théâtres conditionnés par air.

L’une des questions qui continue de me chagriner et que je demande Comment ose-t-il (l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Cameroun) après avoir vu et éprouvé comment les citoyens de cette communauté vivent au quotidien, peut il s’en aller poursuivre la vie sans une pensée de comment faire pour aider ces gens en sortir de cette misère humaine et physique? Je suis américaine, une américaine fière de l’être, et qui prétend aujourd’hui au fauteuil de la première Dame du Cameroun, comment puis je ne pas y penser? Comment ne pas croire qu’un jour nous pourrions aller au-delà du rêve caresser et de voir notre objectif se feindre passage parmi les plus superflus et des plus proverbiaux pour être au milieu de tous comme la lumière et l’espoir de toute une communauté?

Non. Ceci a renforcé ma résolution et mon courage de rassembler, d’apporter au Cameroun, ma nouvelle maison, toutes les ressources que Dieu m'a données ou a mit à ma disposition. C'est mon engagement devant Dieu et pour le peuple du Cameroun et plus récemment mon engagement devant la communauté de Dzeng. Moi, comme une américaine tend ma main dans l'amitié et pour vous assure par la même que deux ans et demi ne vont plus s’écouler (2 ans de ½) avant qu’un changement ne vienne transformer le visage de ce village.

Nous avons mis juste quelques images sur le BLOG et espérerons ajouter plus d’images dès que nous serons en possession de l’appareil photo numériques des amis qui ont également pris des photos en ce jour. Je vous invite à partager avec moi pendant que le voyage continue à dévoiler tous ses secrets et surprises. Puis je ne plus jamais perdre de vue Dzeng et aider à l’accomplissement de ce rêve pour toutes ces personnes d'un meilleur futur pour les enfants de ce beau village ; en effet tous les villages dans ce beau pays, Cameroun !

Que Dieu bénisse le Cameroun ! Que Dieu bénisse l'Afrique !

Anita Lynne NDEMMANU

And just where is Dzeng...


Cameroun is the answer to the question above, about 49 kilometers from Yaounde. We have been invited by the Mayor of Dzeng, to help this community prepare a master plan for development and bring in investors to assist in realizing their dream which is to rebuild their town with modern infrastructure and amenities. Antoine and I feel this is an incredible opportunity to create with Dzeng, a model town replicated throughout Cameroun. We have here a village which was granted by the Administration in 1960. The ensuing years have not been kind to the citizens of this commune.

I must admit, it was enlightening and disturbing to visit this area. It brought up many questions, which are still unanswered. We found a sticker on the doors of the communal hospital with an American Flag and the words, "With the Friendship of the People of the United States of America". The former Ambassador of the United States made a visit to this area in June, 2005, at the special invitation of the current Mayor. There were pictures along with newspaper and TV footage taken; indeed much fanfare was made of this cultural exchange and visit.

The questions which plagued me were and continue to be, what has happened since this time with the people of this community and the pledge of friendship by the United States? Why did the communal hospital not have any linen and the patients lying on old, dirty mattresses? How could the surgery room possibly 'pass muster' when there were cobwebs in the corners of the rooms? And what about the lab facilities, where were they? There was a room, with a label on the door which described the room as "Laboratory" but what I saw was an empty space with absolutely no lab equipment and simply old bottles lining a very dirty bookshelf. Is this what we Americans call friendship?

Nothing could have prepared me for what I saw and what I experienced on Tuesday. This was real, live, up close and personal. Not some story made into a feature film portraying what filmstars have determined is the "in place to shoot", in Africa watched by millions of Americans while they swallow down buttered popcorn in air conditioned theaters.

How can I after seeing and experiencing how the citizens of this community live, every day of their lives imagine I could go back to my ignorant bliss? Me, a proud American, who claims to desire the post of First Lady of Cameroun, how can I go about my normal day and pretend I didn't see the proverbial white elephant standing in the middle of the living room?

No. This has strengthened my resolve and courage to bring together, bring to Cameroun, my new home, all the resources that God has given to me at my disposal. This is my commitment to the people of Cameroun and most recently my commitment to the people of Dzeng. I, as an American will extend my hand in friendship and make sure another 2 1/2 years don't go by without any changes to the face of this village.

We have put just a few pictures on the blog and will hope to add more from friends' digital cameras which were also taken that day. I invite you all to share with me as the journey continues to unfold. May I never lose sight of Dzeng and her people's dream of a better future for the children of this beautiful village; indeed all the villages in this beautiful country, Cameroun!

God bless Cameroun! God bless Africa!

Anita Lynne NDEMMANU