Saturday, August 9, 2008

Lettre à Maman, à Mes chers Frères et Soeurs

RDPF
R.D.P.F. (Rassemblement Démocratique du Peuple sans Frontière)
Parti Politique Camerounais
Décision N° 0295/D/MINAT du 22.11.95
Candidat aux Élections législataives et présidentielles 1997
Candidat déclaré aux élections Présidentielles de 2011

Dschang, le 7 Août 2008

Dr Antoine De Padoue NDEMMANU
Président National du RDPF-KUMZSE
Administrateur de Société, Économiste
Quartier NGUI
B.P. : 148 DSCHANG – CAMEROUN
Tél. : (+237) 74 36 01 04 ; 94 70 68 52
Fax. :(1) 720 368 1696
E-mail : rdpf_kumzse@hotmail.com

À

Maman, à Mes chers Frères et Soeurs
À toutes les membres des Familles KEMKOUM & DJOUMESSI


Chère Maman, Chers frères, Chères soeurs,
Chers oncles, Chères tantes,
Chers cousins, chères cousines,
Chers neveux, chères nièces,
Chers époux, chères épouses,
Chers amis, Chères amies.

Honneur me permettre de vous adresser la présente missive pour vous annoncer mon intention ferme de me représenter aux élections présidentielles de 2011 voire avenir.
Il y a de cela onze ans (12 octobre 1997) que je m’étais présenté pour la première fois aux élections législatives et présidentielles de 1997 au Cameroun.

Cette démarche, un petit peu solitaire à l’époque, faisait suite à un destin et plus qu’une conviction personnelle, animée par une force spirituelle particulière et motivée par l’histoire du feu chef Supérieur Mathias DJOUMESSI, qui avait jadis fait cette révélation dans un discours prononcé lors d’une Assemblée Générale et retenue dans le journal « LE BAMILEKÉ », le feu CS. Mathias DJOUMESSI fît la déclaration suivante, je cite : « Carpent tua poma neposte, tes arrières petits fils cueilleront les fruits ».

Tout d’abord, je ne crois pas que cela soit une idée de ma personne seulement, puisque lorsque je fais une rétrospective sur mon parcours, je dois reconnaître que parti du Cameroun en aventure passant par la Guinée Équatoriale et l’Espagne pour atterrir en France, je m’étais juré de ne plus y revenir au Cameroun, d’épouser une blanche et de vivre à jamais en Europe.

Lors d’une conversation avec ma maman, je lui avais laissé entendre que je lui ferai venir en Europe en visite et voir ses petits fils et filles et qu’il était hors de question pour moi de rentrer au Cameroun.

Alors comment se fait-il que des années plus tard c’est moi, qui reprend le chemin du retour au Cameroun et qui plus cré un parti politique pour me présenter comme candidat aux élections législatives et présidentielles de 1997?

S’il y a une explication possible à ma démarche, reste que je n’avais jamais planifié cette démarche, j’ai spontanément agit sans réfléchir sur les conséquences que cela pouvait avoir sur ma vie et sur celle plus précieuse de tous ceux et toutes celles qui me sont chers; j’ai d’ailleurs laissé sans défense et assistance mes enfants pour ce combat incongru et ingrat pour lequel je suis devenu une personne à éviter pour certains d’entre vous voire une personne à ne pas fréquenter. J’ai été dépouillé par mes propres frères et sœurs, qui estiment que je ne dois pas prétendre à une telle ambition. J’ai en toute confiance, rendu service à d’autres pour leur permettre de s’enrichir et de se moquer de moi par la suite. J’ai sans toutefois le voir causer du tort et certainement à d’autres, comme quoi, nous ne pouvons faire des omelettes sans casser les œufs.

Ce qui est aujourd’hui ma vraie raison d’être et de pouvoir mettre en pratique ce que j’ai entre-temps conçu comme projet de société pour notre cher et beau pays, il faut aussi reconnaître si non préciser que depuis notre indépendance, aucun projet de société n’a encore pu avoir raison à notre environnement économique et social, leur apport est pourtant la base de ce que nous pouvons imaginer de plausible pour notre pays. Il s’agit de redonner confiance et de revaloriser l’homme et la femme camerounais et africain à travers un référentiel de salaire. Il faut reconnaître à cet endroit que si la bible, qui a servi à la civilisation et à la traite négrière a prévu que l’homme était égal à lui-même, la déclaration des droits de l’homme universel, à l’égalité des chances entre les hommes, les femmes, les enfants, les personnes âgées et les handicapés; la constitution des états libres, membres des nations unies à laisser, quant à elle libre court aux inégalité fondées sur le principe du plus fort et du plus faible économique. Comment dire que les pays d’ACP utilisent dans leur environnement économique et social l’Euro comme monnaie alors les pays africains indépendants sont soumis aujourd’hui à une parité de 1Euro=655,957Fcfa.

Mon combat, notre combat doit s’inscrire dans la logique de la recherche d’un espace économique et social favorable à notre progéniture. L’Euro a été créée sous la garantie de l’or alors que l’Europe n’est plus voire n’a plus la primeur dans la production d’or comme par le passé; la palme de la production d’or revient aujourd’hui aux pays africains, qui détiennent dans leur sous sol la matière, une réserve très importante de ressources naturelles.

Notre combat est ainsi justifié et mérite d’être vécu, je vous exhorte tous et toutes à y réfléchir et à se référé au combat mené hier avec dévouement et mérite par nos ancêtres pour nous permettre de vivre aujourd’hui dans un état libre et membre des nations unies, dans un environnement que nous devons parfaire par un combat de la libéralisation économique et sociale.

Le projet de société que je propose au Camerounais voire aux Africains est un projet de reconstruction et de réhabilitation vers un nouvel espace moderne et développé. Il doit être la prise de conscience de ce que nos ressources humaines et naturelles doivent pourvoir se combiner dans une nouvelle synergie à laquelle la priorité est donnée à la valorisation, c'est-à-dire, à toute valeur ajoutée. Le projet de société que j’ai prit soin de concevoir et de rédiger « UN PROGRAMME POUR LE NOUVEAU DU RENOUVEAU » et pour une plus grande analyse de votre part, s’articule autour de trois éléments fondamentaux, qui sont :

- l’architecture nouvelle, création d’un gouvernement de quinze ministères composés de dix ministères de région et de cinq ministères de technocratie;
- les réformes de notre système éducationnel et de notre système académique, faire de l’école une vraie raison d’être pour l’enfant et l’adolescent, de l’université un creuset du savoir, de la recherche et du développement pour le jeune et l’adulte;
- l’intégration sociale, familiariser notre environnement avec les NTIC et permettre une transformation de nos ressources naturelles pour rehausser le lieu d’investissement Cameroun/Afrique; veiller au recyclage et la mise en niveau permanent de nos ressources humaines pour garantir une qualité de vie au Cameroun et en Afrique.

Je vous invite à m’aider dans cette démarche difficile et quasiment impensable de recherche d’une solution aux problèmes qui minent notre société. Je souhaite que vous m’apportiez votre soutien spirituel, affectif et substantiel.

Le moment va venir de partager aussi des moments de bonheur, de chaleur et de réconfort. Nul ne doit se dérober devant ses responsabilités sous aucun prétexte que ce soit.

Pour finir, je ne saurai ne pas m’attarder et sans pourtant m’appesantir sur le courage et la détermination de tous ceux et de toutes celles qui m’ont soutenus tout au long de ces années passées (1995 – 2008) voire qui continus de me soutenir et entendent me soutenir jusqu’à l’aboutissement de ce combat mérité.

Je prie le Dieu Tout Puissant de veiller sur eux et de leur protéger de tout risque de destruction. À ma chère maman, à mes frères et sœurs, à mes enfants, à leur mère et à ma chère épouse, tous mes remerciements pour la marque de confiance et pour la patience, qui vous anime depuis les temps jadis.

Que Dieu Le Tout Puissant nous bénisse! Que Dieu bénisse nos familles respectives! Que Dieu bénisse le Cameroun! Que Dieu bénisse l’Afrique! Amen!

Pour le RDPF-KUMZSE
Le Président National,

Dr Antoine De Padoue NDEMMANU