Thursday, May 13, 2010

Direction des affaires Politiques du Cameroun MINATD – YAOUNDÉ (CAMEROUN) & Aux Gouverneurs des Régions Camerounaises


RDPF

Volonte - Travail - Reussite


Cameroun, Dschang, le 10 Mai 2010
À Son Excellence, Monsieur Le Ministre d’État, Ministre en charge de l’Administration
Territoriale et de la Décentralisation
Direction des affaires Politiques du Cameroun
MINATD – YAOUNDÉ (CAMEROUN)
&
Aux Gouverneurs des Régions Camerounaises

OBJET : Processus de Démocratisation au Cameroun – Campagne présidentielle 2011 – La démocratie prise en otage par l’Administration à fins personnelles -.

Excellence Monsieur Le Ministre D’ÉTAT,

Nous venons par la présente requête auprès de votre haute bienveillance solliciter une audience en vue de vous entretenir sur l’état de l’avancement du processus démocratique au Cameroun vu et interprété par une franche de la population camerounaise, pas de moins importante.
Sur l’État de la Question :
Tout d’abord vous avez tous constaté le sens élevé de nos concitoyens à une prise de conscience de leurs droits et devoirs ; les élections législatives passées avec plus de six (6) millions d’électeurs et d’électrices inscrits sur les listes électorales et pour à peine un (1) million d’électeurs, électrices ayant réellement participé au vote soit environ 20% de l’électorat pour l’élection du nouveau parlement, tous partis politiques confondus, nous laisse présager un avenir plus mitigé et plein de surprises.
Le devoir nous invite à attirer votre attention sur la nécessité pour votre département ministériel comme pour l’ensemble de votre administration de rappeler aux administrateurs leur devoir de réserve : neutralité, impartialité, encadrement et assistance au public, à tous et plus particulièrement vis-à-vis des états citoyens, dont ils sont et restent redevables et non seulement au nom et pour le Président de la République et de son gouvernement, qu’ils représentent dans leur différents postes et fonctions.
Les agents et fonctionnaires de l’État ne doivent plus faire obstacle au processus démocratique. Ceux d’entre eux qui souhaitent faire politique ou devenir politicien doivent démissionner de leur poste et fonction pour s’engager dans un parti politique voire créer leur parti pour éduquer et former le peuple nation camerounais à plus de patriotisme, d’engagement et de responsabilité vis-à-vis de la chose publique.
Ce qui doit être, ce qui est de droit :
Les agents et fonctionnaires de l’État camerounais ne doivent plus faire obstacle au processus démocratique. Ils doivent laisser aux politiciens la gestion politique, socio-économique de nos cités et à eux autres, la gestion de l’administration publique, pour laquelle, ils se sont comme des fonctionnaires au service de tous les camerounais, qui payent leurs, grâce à leurs contributions fiscales pour permettre à l’État camerounais de les rémunérer et ceci aussi bien des membres de l’opposition que de ceux des partis au pouvoir. S’agissant des fonctionnaires, de la police, de la gendarmerie et des corps militaires, qui sont appelés lors des élections à retourner à leur chef hiérarchique, les bulletins des autres candidats agrafés et portant à la marge du premier bulletin le matricule de l’agent, son unité d’attachement, ne doit plus être justifiés ou exister. Les mesures disciplinaires encourues par certains fonctionnaires par rapport à leurs opinons et choix politique en toute liberté, ne doivent plus être acceptées ni être justifiées d’une quelconque manière. Autant reconnaître que la réussite de notre démocratie dépend et dépendra de l’attitude des agents de la fonction publique, surtout de leur capacité à être et à rester honnête et apolitique en toute circonstance dans l’exercice de leur fonction, faute de quoi notre système démocratique continuera d’être otage d’un système et d’une action irresponsable de la part des agents et fonctionnaires de l’état, d’une action de perfusion permanente puisque le génie camerounais ne s’exprimerait plus face à cette ingérence et à l’arbitraire causés par l’action de ses agents de l’État dans le processus de la démocratie camerounaise naissante où la concurrence, le libre marché et la compétition sont des atouts, des ingrédients pour mieux stimuler la croissance, les chances de développement et du progrès social au Cameroun.
Il serait alors bien de rappeler les quatre étapes de notre souveraineté nationale et de notre constitution comme un ÉTAT, comme UNE NATION, L’ÉTAT NATION CAMEROUN est :
- INDIVISIBLE : Des Républiques Fédérés à la République Unie et à la République du Cameroun ;
- LAÏQUE : La Liberté d’être ou de ne pas être, de choix d’une confession religieuse, etc. ;
- DÉMOCRATIQUE : La Liberté d’association, le Multipartisme, etc. ;
- SOCIAL : Rien n’est encore fait (?) (Notre projet et proposition de Loi pour l’Indexation de la retraite des parents - hommes, 57 ans et femmes, 55 ans - sur la consommation des enfants et le salaire des jeunes – LE CONTRAT DE GÉNÉRATION POUR UNE RETRAITE POUR TOUS ET TOUTES EN 2011 -) ;
Les agents et fonctionnaire de l’État camerounais, conscients de la nécessité impérieuse de préserver les acquis de la démocratie naissante, de promouvoir l’esprit de solidarité et de la liberté, doivent s’engager dans ce processus comme observateur et désintéressé et non plus comme acteur et par conséquent antidémocrate et nuisible aux efforts de plus de (20) vingt ans de la démocratie camerounaise.
Pendant son tout premier cinquantenaire d’existence comme ÉTAT NATION (1960-2010), le Cameroun a eu à faire de nombreux sacrifices pour permettre d’atteindre son INVISIBILITÉ, SA LAÏCITÉ ET SA DÉMOCRATIE. Aujourd’hui pour consolider ses acquis et renforcer son UNITÉ vers plus de justice sociale, nous venons par ses quelques idées, recommandations et réflexions vous inviter à vous souvenir que comme fonctionnaire ou agent de l’État, votre rémunération vient aussi théoriquement du fruit de travail comme des efforts à la contribution à l’assiette fiscale de tous et de toutes (opposition comme parti au pouvoir). Raison pour laquelle vous ne saurez servir le maintien d’une personne au pouvoir à vos fins personnelles mais l’expression du génie camerounais, de tout un chacun pour plus de droits et de devoirs au Cameroun pendant le second cinquantenaire (2010 – 2060) de notre indépendance et du CENTENAIRE DE NOTRE SOUVERAINÉTÉ NATIONALE 1960 – 2060);
Nos attentes et suggestions :
Votre réaction à cette requête, appel à la main mise des agents et des fonctionnaires de l’État camerounais sur le processus de la démocratisation au Cameroun et depuis près de (20) vingt ans (1990 – 2010), nous oblige et nous vous rassurons de notre contribution pour une réussite sans faille du processus démocratique camerounais.
Dans l’attente d’une suite que nous osons et espérons favorable, nous vous prions d’agréer et de croire, Excellence Monsieur Le Ministre d’État, l’expression de notre sincère et haute considération./

QUE DIEU NOUS BÉNISSE ! QUE DIEU BÉNISSE NOS FAMILLES RESPECTIVES ! QUE DIEU BÉNISSE LE CAMEROUN ! QUE DIEU BÉNISSE L’AFRIQUE!


Dr. Antoine De Padoue NDEMMANU




Président National du R.D.P.F.- KUMZSE




Ampliations :
- Au Président de la République ;
- Au Premier Ministre ;
- Au Ministre de la Communication ;
- Au Ministre de la fonction publique ;
- Aux Préfets des départements et aux Sous-préfets des Arrondissements
- Aux missions diplomatiques et consulaires ;
- Aux partis politiques camerounais ;
- Aux leaders d’opinions ;
- À la société civile ;
- Archives / Chrono.