Thursday, October 5, 2017

LCCLC - Campagne présidentielle de  - 2018 - La question de notre intégrité nationale et de l'effectivité de l'application de notre constitution et des amendements autrement dit la question dite "crise anglophone ou franco anglophone".
Bonne fête à tous les enseignants, notre projet de réforme du système éducationnel prévoit une réforme du statut des enseignants et pour une amélioration significative de leurs conditions professionnelles.


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Questionnaire du journaliste M. Ndombong Hervé...

1. -Que pensez-vous de sa phase suivante : « Paul Biya doit être traduit devant la CPI pour crimes contre l’humanité » ?

Cette déclaration est la preuve de la méconnaissance par son auteur de notre constitution, qui a prévu que le président de la République est représenté par le préfet, le gouverneur dans leur circonscription du commandement respectif ; c'est le président de la République, qui est toujours présent à travers les préfets(Sous-préfets, chefs traditionnels), et les gouverneurs des Régions.
Comment traduire en justice celui qui fait son travail à travers une représentation constitutionnelle sous le prétexte de crimes contre l'humanité ?
Puisque quant aux crimes contre l’humanité, le Gouverneur fait un communiqué d’interdiction, des auteurs des violences violent l’interdiction et posent des actes de destructions des biens publics et privés, de coups et blessures volontaires, d'assassinats sur des agents de force de maintien d'ordre en service et à la fin ils sont aussi des victimes du crimes contre l’humanité? C'est vraiment paradoxal et impensable.
Quant au Président de la République, SEM Paul Biya, il est mieux placé pour répondre à Mr. Ni John Fru Ndi, il est aussi mieux placé pour se défendre.

2. -Fru Ndi lui-même, pendant son parcours politique a souvent brillé son manque de constance, donnant l’impression qu’un pacte l’unissait au pouvoir central. Est-ce que lui-même n’est pas comptable de la tournure qu’a pris la crise anglophone aujourd’hui ?

L' apologie de la carrière politique de Mr. Ni John Feu Ndi parle d’elle-même.
Pour ce qui me concerne, en 1997(12 Octobre 1997), j'ai été candidat pour le poste du président de la République du Cameroun, avant ma candidature, j'ai pu consulter les présidents du SDF, l'UNDP et de l'UDC pour leur demander de soutenir et d'appuyer mon projet de société et ma candidature, tous m'ont donné leur accord et non pas été candidat, mais malheureusement pour tous, ils n'ont pas appuyé et soutenu ma candidature et mon projet comme promis, comme quoi, il est difficile de nier une complicité voire une connivence entre certains leaders politiques de l'opposition et le parti au pouvoir.
Tous roulent pour leur intérêt égoïstes et peu soucieux de l'intérêt commun.

3. -Peut-on dire qu’il n’a pas été complice de ce système qui a mis l’ensemble du Cameroun à genoux ?

Nous vous le concédons. Nous venons de vous le dire dans notre réponse précédente et ci-dessus.
Si l’opposition dans sa majorité n'avait pas été complaisante, le régime et l’administration du président Paul Biya auraient été longtemps remerciées et congédiées.
Mais comment comprendre qu'en 1985, le Rdpc va proposé un programme pour l'émergence de notre pays, programme intitulé: « Pour le Libéralisme Communautaire » avec à sa conclusion trente(30) propositions pour faire émerger notre pays et trente(30) ans après l'on vous parle d’émergence 2035, sans plus faire référence au projet et programme de 1985 ?
Est-ce exprès ?
Ou de l’incompétence ?
Ce qui est certain c'est que tous ont péché par inadvertance et pire le Pr. Kamto était aussi de la partie et comptable de tous ces manquements et prétendre aujourd’hui avoir une solution miracle pour le Cameroun est aussi paradoxal, car comment avoir travaillé comme Ministre de SEM Paul Biya pendant des années et sans l'aider comme il a aidé le feu président Ahmadou Ahidjo a implémenter les plans quinquennaux, mais jouer l'hypocrite, se refuser de lui apporter son appui et son soutien dans l'implémentation de son projet et programme "Pour le Libéralisme Communautaire", et aujourd’hui vouloir faire autrement, être l'alternance démocratique nécessaire?

4. -Aujourd’hui, comme certains thuriféraires du régime, chacun donne l’impression de vouloir se laver les mains comme Ponce Pilate, face à la dégradation que l’on connaît. Ce serait Paul Biya le seul fautif. N’est-ce pas trop facile ?

C'est le sentiment de tous, quant on sait que la timidité avec laquelle nos institutions, nos partis politiques représentés au Parlement et au Sénat, les élus du peuple, les leaders d’opinions civils et religieux ont réagi suite aux événements du 22/09 du 01/10 et du 02/10 ou il nous a fallu lancer un APPEL à TOUS pour une prise de conscience patriotique.
Mais comme il n'est jamais trop tard pour mieux faire, le sursaut patriotique que nous constatons aujourd’hui nous fait croire au lendemain meilleur pour notre unité comme pour notre vivre ensemble.
Nous avons fait des propositions d’extension de nos régions de dix(10) à seize(16) régions, d'un gouvernement camerounais de vingt-quatre (24) ministères(16 ministères passifs dans les seize(16) régions et huit(08) ministères actifs dans la capitale, une vraie décentralisation, un fédéralisme à la camerounaise.

Que Dieu nous bénisse !
Que Dieu bénisse le Cameroun ! Amen !.                       

Dr. Antoine de Padoue NDEMMANU