Comment comprendre tous ces faits qui entourent nos managers?
-Pourquoi Paul Biya qui est souvent devant toutes ces preuves qui accablent ceux qu'il a nommés, laisse faire?
Difficile à dire, mais sachant comment il est arrivé au pouvoir « un Don de Dieu », nous pouvons dire dans notre analyse, que ledit Don n'a pas manqué à l'origine du pouvoir camerounais conquis par le sang versé et c'est ainsi que le 06 avril 1984, le pouvoir obtenu par Don devient un pouvoir de conquête et de sang versé.
Pour une petite apologie et anecdote, le camp camerounais choisit de faire conduire son tout premier gouvernement par le feu SEM André-Marie Mbida, la France s'y oppose et place techniquement le feu SEM Ahmadou Ahidjo. Il devient très difficile de savoir, qui décide au Cameroun !
Est-ce le Président de la République ? Est-ce les conseillers techniques pour ne pas dire toxiques, qui représentent le gouvernement français ?
Ce qui est certain, l'exécutif camerounais peine encore à se défaire de ces vieux démons, car la classe dirigeante actuelle sont encore tributaires des services rendus et la rupture nécessaire pour mieux défendre les intérêts de notre peuple nation est hypothéquée par les réseaux et les clans au service des intérêts français et européens inavoués.
Le Président de la République pour agir a le plus souvent besoin des preuves accablantes et non d'une seule preuve, ce qui dénaturalise la légalité républicaine au détriment voire au profit d’une stratégie de conservation du pouvoir, les mêmes sont en poste contre le bon sens et la législation en vigueur, car si les choses n'étaient faits à dessein le pouvoir législatif et exécutif n'auront pas les mêmes personnes depuis plus de trente(30) ans.
Le gouvernement également est un clan d'hommes et de femmes du réseau dit système systémique, où les mêmes vont d'un poste à un autre et vis versa sans qu'il soit question de compétences requises, mais de garanties pour une cause inavouée, la conservation du pouvoir par l'unique Chef, tout autre langage et approche est combattu par la dernière des énergies.
-En laissant faire, n'est-ce pas une façon pour le chef d'encourager la gabegie?
Ce qui est un constat mais indiscutablement vrai dans la mesure ou certains cas se sont tirés des affaires en prenant le large avant que l'on ait à leur interpeller.
Comment alors comprendre l'attitude et le comportement de l'exécutif camerounais lorsque forts des dénonciations et des preuves rien n'est fait à temps pour mettre en cause les auteurs ?
Est-ce parce-que nous avons à faire à un réseau de systèmes systémiques ou les fautes, les erreurs et les manquements des membres du clan sont ignorées jusqu’à ce que celui-ci devient un danger pour la conservation du pouvoir exécutif?
Certes que la rémunération des majestés et Chef traditionnels, auxiliaires d’administration, et qui devait être soumise à une consultation référendaire, rend très difficile le processus démocratique, puisque tous sont d’office reconnaissant de l'aubaine offert gracieusement par le Président de la République actuel, une allégeance royale, qui coûte au contribuable camerounais une fortune pour garantir encore une la pérennisation du pouvoir actuel de l’exécutif.
-Certains, malgré leur gestion catastrophique, ont même été promus. Comment comprendre cela?
Là encore est l’énigme du pouvoir exécutif, dans quelques cas cela s'est avéré comme nécessaire pour accumuler des preuves accablantes et non seulement une preuve, à titre d’exemples ( l’ex-directeur des impôts et promu ministre des finances, l'ex- gouverneur du Nord promu ministre des postes et télécommunications), les promus prennent des ailes et organisent d’avantages des actes odieux. Les preuves et les faits sont têtues et leur mise en cause plus diligente.
Nous pouvons reconnaître une quelconque méthodologie criminologique, encore faudrait-il, qu'il n'y ait pas déception, ni de favoritisme et tous soient égaux devant la loi.
Ce qui pose problème c'est que tant que vous ne remettez pas en cause le pouvoir de l’exécutif, vous n’êtes pas inquiété.
S'il est vrai qu'un bon nombre sont sous les verrous, il reste dubitatif qu'un nombre assez suffisamment décrié sont libres et ne s’inquiètent du tout pas, au contraire narguent le pouvoir exécutif de ne rien faire contre eux.
Pour ceux qui d’ailleurs sont reconnus coupables et condamnés la justice a du mal à recouvrir les fonds distraits et détournés, les recouvrements ne sont pas à la hauteur des escomptes.
-Est-ce qu'au final, ces Dg et ministres au train de vie aussi ostentatoire, ne font pas problème dans une société où la misère a pignon sur rue?
Il n'est besoin des lunettes et d'un niveau intellectuel pour le constater et le comprendre. Ils ne s'en cachent pas, ils vivent à ciel ouvert et affichent leurs butins avec fierté.
D’ailleurs ils s’en défendent à cœur joie et reprochent aux autres qu'ils méritent leur sort.
Alors que rien ne justifierait leur parking automobiles, les innombrables immeubles et autres bien mobiliers fruits de leurs malversations.
La somme de leurs revenus depuis leur embauche à l'État, bulletins de solde à l'appui ne peuvent justifier leurs biens, d’où la loi sur la déclaration des biens, qui pêne d’être effective.
La moralité politique nous enseigne, que le bon exemple commence par soi-même, le Président de la République et les Présidents des hautes chambres devraient prêcher par le bon exemple et donner ainsi libre court à la justice de sévir, mais aussi longtemps qu'ils se refusent de mettre en application les lois qu'ils ont eux-mêmes votées et publiées, les directeurs et les ministres trouveront toujours un échappatoire pour se soustraire à la loi sur la déclaration des biens.
Nous chuttons pour dire en rappelant comme nous l'avons déjà indiqué dans nos récentes publications, notre pays en cinquante-sept (57) ans voire bientôt soixante (60) ans a réalisé suffisamment d’investissements publics et privés, qui nous apportent des garanties nécessaires pour la faisabilité bancable de nos plans d’occupation des espaces environnementaux et géographiques avec tous les autres plans directeurs d’infrastructures ( aériennes, industrielles lourdes, ferroviaires, navales et maritimes, routières, etc.)
( http://qnefertiti.blogspot.com).
Nous disposons d'énormes ressources financières, nous permettant de financer tout azimuts notre projet de développement durable, moderne et inclusif.
À imaginer que dix millions(10 000 000) de travailleurs camerounais formels et informels avec des revenus de cent milles francs CFA par mois(100 000 frs CFA/ mois) ce qui fait mille milliards de francs CFA ( 1000 000 000 000 frs CFA / mois) et dix pourcent (10%) cent milliards de francs CFA ( 100 000 000 000frs CFA), de quoi garantir un financement à court, moyen et long terme de notre projet de développement durable, moderne et inclusif. Ou encore les loyers que reçoivent publics et privés sur les investissements immobiliers par commune voire localité ?
La consommation, qui nous a donné pour six cent cinquante milliards de litres de boissons en 2016 et en prenant dix pourcent(10%) soit soixante cinq milliards (65 000 000 000L / 0,65cl = 100 000 000 000 bouteilles de bières * 600 frs CFA = 60 000 000 000 000 frs CFA), une recettes donc les dividendes sont largement suffisantes pour garantir les besoins en financement de notre projet de développement, sans oublier les fonds de dépôt de la CNPS ( employeurs et employés).
Les questions qui nous viennent à l’esprit à la lecture de tous ces informations sont la suivantes :
- Comment comprendre pourquoi le camerounais continu de souffrir avec toutes ces richesses accumulées et existantes, fruits du dur labeur et de générations en generations ?
- Monsieur le Président de la République, SE Paul Biya, êtes-vous au courant de tous ces schémas de financement possible pour mettre fin à la pauvreté au Cameroun ?
- Monsieur le Président de la République, SE Paul Biya comprenez-vous pourquoi certains de nos compatriotes s’indignent et se révoltent contre la chose la plus sacrée à nos yeux, qui est et reste notre Unité & indivisibilité ?
Que Dieu nous bénisse !
Que Dieu bénisse le Cameroun !
Que Dieu bénisse l’Afrique ! Amen !
Dr. Antoine de Padoue NDEMMANU