RDPF
Volonte, Travail, Reussite
Cameroun, Dschang, le 31 Janvier 2010
À Son excellence Monsieur Le Président
De la République Française
Présidence de la République Française
Palais des Champs Élysées
OBJET : NOTE D’ATTENTION - 50 ans (Cinquante ans) d’Indépendance au Cameroun et en Afrique et que nul n’en ignore, les camerounais nés en 1960 ont aujourd’hui 50 ans et plus (cinquante ans et plus) - LE CINQUANTENAIRE -.
Excellence Monsieur Le Président de la République ,
B O N N E E T H E U R E U S E A N N É E 2 0 1 0 !!!
C’est avec une grande joie , peinte d’un déterminisme sans précédent que je vous fais cette NOTE D’ATTENTION pour solliciter votre appui et soutien à ma candidature au poste de Président de la République du Cameroun lors des élections avenirs. Le Cameroun, un modèle, un catalisateur pour une vraie relance du processus au développement en vue de mieux le confirmer. Conscient des responsabilités qui sont les vôtres aujourd’hui et de ce que hier encore comme Ministre de l’intérieur de la France vous avez su donner à mon intervention relatif au retour volontaire des travailleurs émigrés d’Afrique de la France moyennant une somme de 7 000.00 (sept mille) euros, par la voix de votre chef de cabinet en la personne de Mr CHOPIN, vous m’aviez remercié pour cette initiative en vue de donner à votre action une suite favorable, à savoir faire de ce retour volontaire, un vrai projet de développement en associant le Ministère de la Coopération française et les Ministères de promotion des petites et moyennes entreprises. Une démarche qui avait pour but de faciliter le retour et l’intégration des volontaires dans leur communauté respective une fois qu’ils sont de retour chez eux et non leur donner la possibilité d’aller et de revenir avec des identités différentes pour grossir davantage le lot des chômeurs en France.
Sur l’État de la Question :
1960 – 2010, le Cameroun fête son cinquantenaire d’existence en tant que Peuple Nation Camerounais, la souveraineté, la loi fondamentale du Peuple Camerounais qui de part sa constitution devint un Peuple Nation Camerounais, je cite : « Fier de sa diversité linguistique et culturelle………… ».
Après (50) cinquante ans d’indépendance, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que le Cameroun a urgemment besoin de changement au sommet de l’état par un processus de dialogue, de rejet, des attitudes de malentendu, d’incompréhension, mais de la paix et non de la violence, tout ce comportement de la paix donc, je vous connais en être nanti.
En (50) cinquante ans nous avons connu deux présidents de la république, le feu S.E. Ahmadou Babaguida AHIDJO et l’actuel S.E. Mr Paul Barthélemy BIYA. La France dans la même période (1960 – 2010) connaît six (06) présidents de la République : (feu S.E. Gén. DE GAULLE, feu S.E. Georges POMPIDOU, S.E. Mr Valery Giscard D’ESTAING, S.E. feu François MITTERRAND, S.E. Mr Jacques CHIRAC et S.E. Nicolas SARKOZY).
Autant le reconnaître, comparaison n’est pas raison mais la démocratie nous exige de renfoncer le pouvoir du peuple et de donner à tous et à toutes les mêmes chances de réussite. Que le pouvoir ne soit pas confisqué par une seule personne au détriment de tout un Peuple à l’exemple de tout ce qui se fait non seulement au Peuple Nation Camerounais mais dans beaucoup d'États indépendants d’Afrique : AFRIQUE FRANCOPHILE SURTOUT.
La situation catastrophique de l’HAÏTI suite au séisme qui a détruit ses villes, causant au passage de nombreux dégâts, de nombreuses victimes et rendant impossible l’accès à l’eau potable et à l’électricité. Cette situation a amené le Premier Ministre du Canada à déclarer la reconstruction de l’HAÏTI en dix(10) ans.
Notre (RDPF-KUMZSE) programme plate forme pour le Cameroun prévoit la construction voire la reconstruction des infrastructures au Cameroun et en Afrique en dix(10) ans :
Nous pensons qu’il serait plus judicieux de confier le financement de la construction ou de la reconstruction de nos cités et villes non encore construites soit construites dans le non respect des normes standards (ISO) en matières aux Nations Unies et les pays bénéficiaires d’un mécanisme de contribution d’ardoise fiscale permettant le refinancement des crédits alloués audits travaux de construction voire de la reconstruction de nos cités et villes. Cette démarche doit être validée par nos différents gouvernement et parlements, qui doivent s’engager à faire en sorte que les Nations Unies les aident dans la mise en place de ce nouveau processus. Les pays en voie de développement, qui sont aussi des pays qui vivent un séisme permanent caractériser par le mal être (pauvreté), le manque d’infrastructures, le non respect des normes par rapport aux infrastructures existantes, la corruption soutenue par un pouvoir d’achat incompatible avec l’offre et la demande (pour un SMIG de 28 500Fcfa par mois, soit 40 euros, soumis à une facture moyenne de consommation d’électricité de 12 500Fcfa soit près de 20 euros mensuel). Comment attendre d’un citoyen camerounais voire africain, qu’il puisse vivre avec un tel salaire ? Comment peut-on rémunérer un travailleur sans tenir compte du pouvoir d’achat ?
La lutte contre la corruption et autres manquements des citoyens camerounais ne saurait se faire sans que nous ayons à revoir la grille salariale et pour que le salaire au Cameroun et en Afrique puisse tenir compte du pouvoir d’achat.
La préoccupation de nos dirigeants ne se trouve pas dans cette synergie mais plutôt dans la conservation de leurs privilèges au dépend de l’intérêt national pour ne pas dire du droit objectif.
Sur de Propositions de Solutionnement :
Nous pensons que le Président français est l’homme le mieux indiqué pour défendre les intérêts des africains auprès de la communauté internationale. Ceci compte tenu des arcades historiques. La proposition du Premier Ministre canadien pour la reconstruction de l’HAÏTI en (10) dix ans doit être élargie à tous les pays en voie de développement dans le respect scrupuleux de leur loi fondamentale et de leur souveraineté nationale.
Les accords et autres conventions économiques, financiers et monétaires doivent céder place à la raison humanitaire et au souci de globalisation de nos politiques infrastructurelles, manifestées dans le MDG (Millenium Development Goal), et qui fait que les pays dits pauvres et très endettés ne le sont pas : puisqu’ils sont des pays avec des sous sols très riches en ressources naturelles et aussi d’un environnement dénudé, qui ont besoin d’être valorisée, de transformer leurs ressources naturelles en produits finis et de promouvoir un environnement plus moderne et plus sain pour leur peuple respectif. Ainsi, le Cameroun et les autres pays africains s’engageront dans ce processus de la construction voire de la reconstruction de leur environnement avec à l’appui le refinancement des crédits alloués à travers une nouvelle politique de contribution fiscale basée sur l’impôt de solidarité pour la construction et la reconstruction du Cameroun (voire de chacun des pays concernés), tel que l’ont fait les gouvernements allemands suite à leur réunification (7% des salaires imposés pour la circonstance). Ainsi nous aurons besoin de (10) dix ans pour construire ou reconstruire le Cameroun ou l’un des pays africains et plus de (20) vingt ans pour son refinancement.
Les critères de financement et de refinancement seront définis selon les normes et feront l’objet systématique des comités de suivi présidés par le personnel des Nations Unies :
- Les commissions mixtes techniques des projets des études techniques de faisabilité relatifs au Plan d’occupation des espaces environnementaux africains, de l’ensemble du territoire national ;
- Les commissions mixtes techniques de suivi physico-financier desdits projets seront également présidées par un membre des Nations Unies et des spécialistes, experts dans les domaines et les spécialisations diverses ;
- Les commissions mixtes techniques de réception des livrables pour les projets de construction et de reconstruction seront présidées par un membre des Nations Unies et seront composées d’ingénieurs, de géomètres, de juristes, d’administrateurs civils principaux, de journalistes et autres techniciens utiles ;
- Les commissions mixtes de suivi et d’entretien des infrastructures réalisées voire existantes seront présidées par les experts nationaux de chacun des pays bénéficiaires pour s’assurer que l’entretien et la rénovation desdites infrastructures resteront une préoccupation majeure des gouvernements de nos républiques respectives ;
- Les commissions mixtes de suivi du respect des normes et de l’application des lois et conventions en vigueur dans chacun des pays ;
- Les commissions du suivi et du respect des clauses et du calendrier des exécutions des travaux et selon l’adjudication des marchés attribués.
Sur Une Proposition en Conclusion :
Avoir choisi de m’adresser au Président de la République Française pour solliciter qu’il prenne au nom de tous et de toutes nos propositions et initiatives non exhaustives pour plus de justice et pour un élargissement du statut haïtien pour la construction et la reconstruction de l’HAÏTI à tous les pays dont le revenu est égal ou inférieur à celui pratiqué actuellement en HAÏTI dans un programme des NATIONS UNIES sous une forme plus responsable et engagée que ne l’on été jusqu’alors les Nations Unies à travers le MDG (Millenium Development Goal).
Notre démarche n’est pas plus ou moins avec d’autres partenaires au développement durable et soutenu, que sont : l’Allemagne, l’Angleterre, l’UE, les États-Unis d’Amérique, le Canada, la Chine, le Japon etc.. Mais est une démarche naturelle au vue des bonnes et excellentes relations qui ont toujours existées entre le peuple français et le peuple camerounais, relations qui hier encore était dénoncée par certains patriotes comme une incompatibilité entre nos deux races en argumentant, nous citons :
« Les colonialistes ne veulent pas admettre qu'un Noir soit l'égal d'un Blanc. Cette conception se manifeste dans le domaine social, dans l'échelle des salaires, dans le traitement médical, dans le logement, dans la justice et hélas, à l'Église. Quelle est alors l'âme éprise de liberté qui resterait insensible devant ce fait révoltant d'un étranger qui traite les enfants de la terre comme des hommes de seconde zone ? feu Ruben Um Nyobé ».
Aujourd’hui nous pouvons dire sans se tromper que l’on a fait du chemin et que le noir comme le blanc vont davantage admettre qu’il urge de faire en sorte que les droits de l’homme comme ses devoirs deviennent égaux pour tous (blanc et noir). Il s’agit du droit non seulement à l’autodétermination en tant que membre des Nations Unies mais aussi, si ce n’est, à la valorisation de ses richesses naturelles pour le bien être de tous ses enfants. Le Noir et le Blanc se sont mariés et ont fait des enfants. Quoi de plus naturel que leur différence n’est plus qu’une ombre d’eux et que la volonté de vivre et de réussir ensemble soit au-dessus de tout.
La bonne santé de toute notre communauté nationale et internationale dépendra de la capacité des dirigeants de ce monde à unir leurs efforts pour vaincre leur différence et faire en sorte que tous et toutes jouissent du fruit du travail de tous et de chacun dans la joie et dans la paix. La conception des différents plans directeurs d’infrastructures multiformes et multidimensionnels assurera aux espaces environnementaux africains une standardisation et une meilleure appréciation des environnements modernes et assainis. La création d’emplois comme travail rémunéré dépendra de l’urgence, de faire en sorte que le travail, qui est une torture propre à chaque être humain en harmonie avec la volonté DIVINE et pour son propre développement, s’apprécie à chaque fois que possible, surtout dans le domaine de la culture de l’emploi d’une ressource humaine croise celle de la rentabilité de l’emploi de cette ressource pour favoriser l’émergence des mentalités nouvelles et de reconnaissant du droit à autrui, du service rendu et du travail bien fait.
Le Cameroun ou l’Afrique ont besoin de vivre leur plénitude et de faire en sorte que les injustices puissent se réparer et surtout qu’un CADRE PLUS CONVIVIAL soit créé. Le Cameroun comme beaucoup de pays africains ne sont pas pauvres de part leurs ressources naturelles. L’exploitation de celles-ci doit faire bénéficier à toute la communauté internationale, qui disposera à travers ses membres des réserves en ressources naturelles diverses.
Avant de prendre bientôt le bain de la foule, nous avons tenu à vous adresser cette missive, qui est UN APPEL dénommé « NOTE À VOTRE ATTENTION », pour vous vous informer que nous avons sollicité auprès des autorités publiques en charge à Dschang, une autorisation de marche pacifique pour dénoncer certains manquements de notre système académique. La simple raison et qu’un financement a été octroyé à l’Université d’État de Dschang pour la création d’une faculté de médecine. Ce qui n’a pas été fait. On a vu créer à la place une filière biomédicale : Cette initiative nous a permis de prendre le pouls des populations et pour savoir à quelle hauteur est la crainte des autorités politiques. Vous le constaterez dans la lettre réponse de Monsieur le Sous Préfet de Dschang en annexe. Cette lettre nous donne un témoignage sous seing d’un souci d’empêchement de l’émergence comme par le passé au Cameroun (1990-1992) d’un nouveau leader, d’un nouveau rassembleur, d’une vraie alternance démocratique pour 2011 au Cameroun donc nous sommes prédestinés.
Nous avons tenu à vous entretenir de nos intentions de nous représenter pour la seconde fois après la première et l’unique tentative du 12 Octobre 1997, comme candidat au poste de Président de la République du Cameroun constitutionnellement prévu en Octobre 2011 (Vingt(20) jours avant la fin du mandat ou cinquante(50) jours après la fin du mandat présidentielle au Cameroun.
Notre candidature qui appelle le peuple nation camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales comme action pour la précampagne. Nous dénonçons d’ores et déjà à ce sujet l’action que mène ÉLECAM sur le terrain en choisissant de faire loger leur siège uniquement chez les militants du parti au pouvoir, de choisir les représentants de l’ÉLECAM systématiquement parmi les membres du parti au pouvoir.
Notre appel au Président de la République Française que vous êtes est aussi une preuve de notre engagement à œuvrer dans le sens que l’amitié qui unie nos deux peuples depuis plus de (50) cinquante ans demeure à jamais dans le cœur des futurs français et camerounais et s’élargisse à tous les autres partenaires au développement durable.
QUE DIEU NOUS BÉNISSE ! QUE DIEU BÉNISSE NOS FAMILLES RESPECTIVES ! QUE DIEU BÉNISSE LA FRANCE ET LE CAMEROUN ! QUE DIEU BÉNISSE L’EUROPE ET L’AFRIQUE! QUE DIEU BÉNISSE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ! QUE DIEU BÉNISSE LES NATIONS UNIES ! AMEN !
Dr. Antoine De Padoue NDEMMANU
Président National du R.D.P.F.- KUMZSE