J'ai voulu saisir cette occasion pour souhaiter à tous – une bonne et année 2008!
Que cette nouvelle année vous apporte un succès et que tous vos désirs soient comblés dans l'alignement de l'amour et de la Grâce Divine.
Hier et aujourd'hui ont été les jours de la vénération tranquille. Hier, pour examiner l'année 2007 qui a eu plus d'un impact sur ma propre vie que tous les autres années combinées. Aujourd'hui, pour donner des remerciements au Seigneur de tout ce qui est avant nous… pour cette année à venir.
Antoine et moi avons eu beaucoup de discussions aujourd'hui ; la stratégie pour notre campagne, le gouvernement qu’il propose, nos affaires, les commentaires et les observations sur le discours du Président Paul Biya à la nation à la veille. Quand nous jetons une regard rétrospectif sur l'histoire de notre pays, le Cameroun, de plusieurs manières nous comprenons que nous venons de très loin. Et même en disant cela, nous savons qu'il y a beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à accomplir pendant des semaines, mois et même des années notre objectif et rêve pour le Cameroun.
J'ai eu une expérience que je souhaite partager ce matin avec vous, ce qui m’a profondément touchée. Nous discutions avec un jeune homme qui nous sert fréquemment notre café et déjeuner. J'avais constaté quelques jours auparavant qui il avait un regard toujours si triste, ne souriant jamais ; Je me suis demandé s'il n'aimait pas nous voir ou s’il n’aimait pas le travail qu’il faisait ?
Le jeune homme portait un anneau ainsi Antoine lui a demandé que s'il était marié et il a répondu non, qu’il n’était pas marié. En continuant la conversation, il lui a demandé de s'asseoir et de lire un passage dans la bible avec nous. Le jeune homme a fait ainsi, et nous avons fini en priant Le Seigneur ensemble, et à haute voix en allemand, en français et en anglais ; les trois langues des trois bibles que nous avons avec nous à tout moment.
Quand nous avons fini, Antoine lui a demandé pourquoi il a fréquemment un regard si triste et si sévère et jamais il ne souri le matin. Le jeune homme est devenu émotif, se reposant dans notre chambre, et il nous a dit ceci, je cite : ‘’vous voyez, je suis la seule personne, qui a un travail dans la famille, et il est si primordialement pour qu'il fournisse même les besons vitaux et nécessaires pour tous ses frères et soeurs. Le fardeau est si grand qu'il ne sait comment y parvenir. L’émotion était à son comble et il s’est mis en sanglots, autant de douleur qu'il ne pouvait plus se contenir. Nous pouvions le consoler en lui donner un cadeau de l'amour de nos cœurs.
Ce jeune homme est la représentation du vrai visage de tous les ouvriers et de la majorité des hommes et des femmes dans ce pays, qui luttent chaque jour pour veiller à la survie de leur famille; pour avoir quelque chose manger; ce qui est un acquis aux États-Unis pour la majorité des américains ne l’est pas pour la majorité des camerounais. Voici l’exemple d’un homme qui supporte une charge si lourde, qu’il ne peut venir au bout de ses déboires pour assurer à sa famille une vie décente. Alors qu’il a un emploi à plein temps et il n’est pas assez payé pour donner à ses frères et soeurs les produits de premières nécessités, pour rester… encore moins le regard vivant à chaque jour nouveau avec un sourire sur leurs visages, et avec une mine plein d’enthousiasme!
Nous lui avons demandé de prier de sans relâche, et que nous continuirons aussi à prier pour que Dieu entend nos prières, et pour qu’IL nous guide et nous protége, pour qu’IL conduise les personnes de cette nation éprouvées vers une meilleure vie. Pas dans la théorie ou la conversation occasionnelle de dîner. Mais, travaillant dur pour s'assurer un accès aux droits les fondamentaux de l'homme.
C'était mon jour de nouvelle année. Un cadeau du ciel pour me rappeler pourquoi je suis ici ; ce que mon coeur a à faire, et par la grâce de Dieu me suffira. La raison de ce BLOG est d'inscrire et rapporter mon histoire… le voyage pour être la première Madame du Cameroun. Pour prendre la responsabilité de donner aux Camerounais ce que le destin m’a choisi pour venir accomplir en leur présence. Pour moi et aussi bien que pour eux.
Le Cameroun nous sommes ici pour y rester. Et avec les Camerounais, nous continuerons de leur pousser en avant jusqu'à ce que nous atteignons avec succès notre but, en utilisant tous les moyens et toutes les ressources à notre disposition, s'assurant que les enfants du Cameroun savent et éprouvent un lendemain meilleur et différent.
Bénédictions à tous et à toutes pour cette nouvelle année 2008, Amen!