Monday, December 4, 2017


LCCLC - Campagne présidentielle de 2018.
Joyeux Noël 2017 & Bonne Année 2018!


Protocole d’interview
                                               Au Président National du RDPF-Kumzse
                                                Dr. Antoine De Padoue Ndemmanu

1-Monsieur le Président bonjour, depuis quelques temps on vous voit très actif sur le terrain, notamment à Yaoundé la capitale et siège des Institutions de la République. Qu’est ce qui justifie cette intense activité ?

Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez à notre action et à notre modeste personne. Votre question est celle de beaucoup d'autres de nos concitoyens, qu'ils veulent comprendre, savoir, avant de soutenir ou non, qui sont soucieux de l'avenir de notre cher et beau pays, puisque le président de la République n'est plus des plus jeunes et après trente-cinq (35) ans à l’exécutif, est aussi lui-même soucieux de ce que deviendra le Cameroun après lui et ses contemporains….

Effectivement à dix(10) voire onze (11) mois de d’échéance présidentielle et bien évidemment des échéances municipales et législatives de 2018, il est évident que le Rdpf_kumzse, qui est créé depuis vingt-deux (22) ans aujourd’hui (1995-2017) , ne saurait laisser pour plus longtemps le terrain politique aux vautours et autres hyènes ventre-logues, mais s'engage davantage pour défendre ses idéaux de justice sociale, de paix et de développement durable et inclusif de notre pays.

2-La présidentielle est prévue pour l’année 2018. Peut-on associer votre présence active sur le terrain avec cette importante échéance électorale ?

Merci pour cette question qui me permet de faire un rappel très important. Il s'agit des candidats au poste du président de la République du Cameroun depuis son indépendance à ce jour soit une vingtaine de personnalités parmi lesquelles, le président national du Rdpf_kumzse, Dr. Antoine de Padoue NDEMMANU, lors des échéances électorales du 12 Octobre 1997, signe particulièr, il fût le plus jeune candidat à l’élection présidentielle au Cameroun et son projet intitulé :
« La Communauté libérée, une réponse pragmatique au Pour Le Libéralisme Communautaire non appliqué. »
Considérant, l'enjeu crucial après la première ttentative d’il y’a vingt(20) ans (1997 – 2017/2018), je souhaite m'engager de nouveau et au nom de tout notre peuple nation à conduire les affaires au sommet de l'État du Cameroun dans l’abnégation et le soucis permanent du bien-être de tous les camerounais.
Oui ! J’affirme sans détour que j’aimerai bien être candidat aux élections présidentielles de 2018 si Dieu et les camerounais (Son Peuple) le désir ?!!!!!!!!

3-Revenons sur vos activités justement, peut-on déjà les évaluer depuis les six derniers mois jusqu’à présent ?

Il est souvent imprudent et prétentieux de dire ce que les gens pensent de vous ; mais peut-être sommes-nous tous unanimes de dire et de reconnaître, qu'il est possible dans un espace économique à potentiels, où l'on peut prouver que dix millions(10 000 000) de travailleurs camerounais ayant cent mille francs CFA(100 000frs CFA) de revenus mensuel,  réalisant ainsi un montant total de mille milliards de francs CFA (1000 000 000 000frs CFA) par mois, et qu'il soit possible de leur convaincre dans un pacte Républicain de souscrire à un placement financier(possibilité d’être action dans les entreprises parapubliques ou la gestion des domaines privées de l'État) à hauteur de dix mille (10 000frs CFA) par mois à codifier comme un impôt de solidarité pour la construction et le développement durable et inclusif du Cameroun.
Une opération, qui fait d'eux de vrais actionnaires du Cameroun avec plus de cent milliards de francs CFA (100 000 000 000frs CFA) de cotisations mensuelles pour le développement.

Notre pays après cinquante-sept (57) ans d’indépendance politique dispose des ressources nécessaires pour une vraie indépendance économique et financière, assurer à travers d’une politique des investissements publics et privés rentables et sûrs. Faute d’être sollicité par les médias publics et privés, nous avons trouvé une stratégie pour se faire remarquer par le public sans incident avec le soucis de la sécurité et de l'ordre public.

Notre tenue de campagne, constituée du vert, du rouge et du jaune est frappée d'une étoile de six(06) bras et non cinq(05) bras comme sur le rouge du drapeau actuel, ce qui correspond à l’immeuble Étoile, bureau du premier Ministre, Chef du gouvernement camerounais d'une part mais aussi aux sept(07) pays de la zone CEMAC…

4- Monsieur le pressaient, plusieurs maux minent le Cameroun, chômage, problème de gouvernance, répartition des fruits de la croissance…
Pourtant le Cameroun n’est pas un pays aussi pauvre. Quels sont les atouts du pays et comment peut-on améliorer le quotidien des camerounais ?

N'ayons pas peur des mots et des diagnostics, nous dirons que le Cameroun est un pays riche et non « aussi pauvre », nous venons ci-dessus à la question nr. 3 de faire une analyse financière des revenus de la moitié voire d'un tiers de la population camerounaise, et qui peut prendre en charge le financement de son développement durable et inclusif sans une aide extérieure.

Au-delà des atouts économiques nombreux, des forêts vierges, d’innombrables ressources minières non entamées, les ressources humaines soucieuses du renforcement de leur capacité et pour l’acquisition de nouvelles technologies et assurer une vraie autonomie économiques et financière à notre pays.

Notre pays dispose de nombreux atouts, parmi lesquels nous citeront : le cadastre foncier(les investissements publics et privés dans l’immobilier avec des recettes mensuelles de l'ordre des millions voire des milliards de francs CFA, permettant de garantir le financement du plan d’occupation de l'espace environnemental et géographique de chacune de nos localités respectives. Ceci est Un vrai plan Marshall pour un développement tout azimut du triangle national.

5-l’une des actualités majeures au Cameroun, c’est incontestablement la crise anglophone. Peut-on parler aujourd’hui de l’après crise Anglophone ? Autrement dit que faut-il faire pour apporter des solutions définitives à cette crise dite Anglophone ?

Crise anglophone est une expression médiatique, autrement dit il s'agit d'une revendication, que nous qualifierons de crise sociale, le mal-être des camerounais, qui n'est pas spécifique aux camerounais d’expression anglaise mais à tous les camerounais aussi bien d’expression anglaise que française. La crise sociale au Cameroun est en marche et ceci depuis février 2008, elle a connu des moments de tension majeure avec l’arrivée de Boko Haram, les mouvements de sécession au nord-ouest et sud-ouest, les assassinats et les crimes permanents sur nos forces de maintien de l'ordre et de la paix autant d’événements.

Nous sommes tous conscients de ce que les choses ne vont pas s'arranger avec des crimes isolés, puisque la réponse de l’État serait toujours sans équivoque, « l'on ne négocie pas avec les terroristes… ». L’État combattra toujours les ennemis de la République et ceci en tout temps et sans autre firme de procès…

Ce qu'il faut faire, nous l'avons suffisamment dit et écrit (http://qnefertiti.blogspot.com) , à savoir :
- Faire un audit des résolutions de la constitution de 1996 et leur amendements et le calendrier de leur application voire de leur effectivité possible;
- Créer six(06) nouvelles régions (Région du Littoral-ouest, chef-lieu Nkongsamba, Région de l’Extrême-Centre, chef-lieu Bafia, Région de l’Extrême-Est, chef-lieu Batouri,  Région de l’Extrême-Ouest, chef-lieu Foumban, Région de l'Ouest-Centre, chef-lieu Dschang, Région de l’Extrême-Nord-Ouest, chef-lieu Wum) ;
- Revoir le prix des cultures de rentes(Café, Cacao, etc.) à la hausse et garantir la transaction entre planteurs et acheteurs (courtisans);
- Accélérer les conditions des pré-requis pour la création d'une monnaie nationale voire sous-régionale, la proposition de changer le nom du franc CFA par le président français M. Macron est une bonne chose de mêmes que les résolutions issues du sommet UE-UA d’Abidjan qui plaide en faveur d’une monnaie africaine, qui met fin au francs CFA et renforce encore mieux le tissus des économies endogènes contre les produits exogènes, comme la France, le Cameroun et les pays africains ont besoin d'une monnaie nationale, qui puisse valorise leur travail et leur ressource naturelle ;
- Accorder sans plus attendre une retraite forfaitaire aux personnes âgées motivée par l’impôt parental, pourcentage à retenir sur l’impôt sur les revenus voire l’impôt sur la consommation, pour le pari social, la solidarité nationale – pension-retraite pour tous,
- Introduire la langue allemande comme troisième langue avec le français et l'anglais et promouvoir le multilinguisme et le multiculturalisme( la Commission du bilinguisme – multilinguisme – et du multiculturalisme), garante de notre unité nationale et de notre identité « Esprit  Camerounais » !

6- En dehors de la crise anglophone, ya t-il d’autres sujets de l’actualité ou faits majeurs qui ont intéressé votre parti politique ?
Bien évidemment, ll y’a la création de la faculté de médecine à l’Université d'État de Dschang dans la Menoua, ce qui fait suite à notre requête datée de 2009, par laquelle nous interpellions à cette époque, les pouvoirs publics en occurrence le Minsup et le gouvernement camerounais à l’application de la promesse du président de la République à faire en sorte que la faculté de médecine de l’université d’État de Dschang soit effective, une marche avait été organisée à son temps ; notre requête interpellative au Minfi et au Directeur des impôts pour la collecte abusive de la taxe foncière et pour qu’elle ne soit plus possible à travers les services d’un tiers (ENEO) mais directement sur les détenteurs de titres fonciers, la suppression par les président de la République, de cette mesure arbitraire dans ses recommandations sur la nouvelle loi de finance 2018 !

7-Monsieur le Président vous étiez déjà candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 1997, Serrez-vous à nouveau candidat à la présidentielle de 2018 ?

Comme je l'ai déjà déclaré, notre ambition est de présider à la destinée de notre peuple nation, mais pas à tout prix et à tous les prix, c'est pourquoi nous restons attentif et à l'écoute des autres potentiels candidats surtout au projet de société fédérateur de toutes les alternances démocratiques possibles et plausibles. Ma candidature doit être providentielle et portée par le par le peuple nation et le président sortant dans le meilleur des cas….
Il faut reconnaitre que la transition dans notre pays a déjà été pacifique et doit le rester…

8-Si vous êtes candidat, serriez vous prêt faire une alliance avec les autres formations politiques de l’opposition ?

Notre pays est à la croisée des chemins après cinquante-sept (57) ans d’indépendance et a plus que jamais besoin de tous ses enfants, de toutes ses ressources pour parachever le processus de son développement. La coalition doit être basée sur les principes constructives et progressistes, qui privilégient le bien-être des camerounais et leur environnement, c'est à ce prix que toute coalition doit être possible, toujours garder à l'esprit « l’esprit camerounais », notre unité et l’indivisibilité de notre territoire nationale, qui sont sacrés…

9- Êtes vous favorables à une candidature unique de l’opposition Monsieur le Président ?

‘C'est curieux que nous ayons à vous dire ce qui suit : tout d'abord, il n’y a qu'un seul fauteuil à pouvoir comme président de la République et plusieurs candidatures sont négatives et dangereuses pour l’opposition, seulement toute l'opposition n'est pas de l’opposition, puisque des accords secrets entre une certaine fraction de l’opposition qualifiée de majorité présidentielle  et le parti au pouvoir rendent impossibles cette exigence pour une victoire de l’opposition, le parti au pouvoir c'est qu'il faut diviser l’opposition pour gagner et pour mieux régner. La candidature unique de l’opposition est possible si le quatrième pouvoirs, les journalistes organisaient des débats de tête à tête entre les candidats déclarés pour permettre l’émergence d'un leader confirmé par l'opinion national et international après que l’électorat a pu se convaincre du projet dont il est porteur..  Il est question de favoriser le porteur d’un projet de société fédérateur et dans lequel la majorité des camerounais se reconnaissent et croient en sa faisabilité….


10-Si vous n’êtes pas choisi comme candidat unique de l’opposition quelles peuvent être vos consignes de votes ?

Il faut savoir aussi être un bon perdant, depuis le 12 Octobre 1997, j'ai appris que perdre une élection est possible et surtout qu'il faut savoir être un bon perdant et choisir le parti de la majorité pour faire valoir ses idéaux. S'il y’a des candidats avec des projets de société plus fédérateur, que le nôtre ce qui m'étonnerait fort bien et bien évidemment nous n'hésiterons point à accorder notre confiance et celle de tous ceux et de toutes celle qui nous font confiance à celui qui a été unanimement choisi et pour se faire, il faut un large débat sur la faisabilité dudit projet de société et pour s’en convaincre de ce que nous aurions fait le meilleur choix pour notre peuple….

11- Cet entretien tire vers la fin Monsieur le Président, si les camerounais placent en vous leur confiance demain quels seront vos chantiers prioritaires en tant que Président de la République ?

Peuple nation camerounais, il vous revient en toute souveraineté de choisir celui parmi tous ceux et toutes celles, qui ont fait leur déclaration de candidature. Et pour mieux comprendre notre démarche et en rappel, lors de notre première candidature en Octobre 1997 et de rencontre avec vous, vous m'avez fait la promesse de se rappeler de moi le moment venu, au moment ou le vieux lion tirera sa révérence, nous avons compris votre message et vingt-un(21) ans passées, nous vous revenons et vous rappelons que la promesse est une dette, depuis Octobre 1997, nous avons continué de faire politique autrement à travers une opposition constructive et aujourd’hui alors que notre projet de société c'est constamment arrimé aux réalités et exigences du temps moderne et aux contraintes démographiques et technologiques, notre candidature devient de plus en plus comme une solution incontournable à l’avènement d'une vraie alternance démocratique pour le Cameroun que nous qualifions ici comme étant  « le Nouveau du Renouveau ».

Les priorités pour un premier septennat seroles :
- l’extension de nos Régions de dix(10) à seize(16) Régions,
- la pension-retraite forfaitaire pour les personnes âgées, les indulgents, les handicapés, etc…
- la prise en charge totale des frais de la formation académique des étudiants dont les parents sont à faibles revenus,
- l'effectivité de la décentralisation et de l’application de la Constitution de 1996,
- la gratuité effective de l’école avec une subvention de l'État pour couvrir le manque à gagner des recettes contributions de l'APE,
- les pré-requis pour la création d'une monnaie camerounaise voire africaine,
- l’introduction de la langue allemande comme troisième langue officielle ainsi que la promotion de nos langues nationales pour un environnement linguistique multilingue et du multiculturalisme,
- la finition des différents plans d’occupation des espaces environnementaux et géographiques sur toute l’étendue du territoire national,
- le bouclage des garanties nécessaires pour la mise en place des financements tous azimuts pour la construction et le développement durable et inclusif de notre pays ;

12- Y a-t-il une question qu’on ne vous a pas posée au cours de cet entretien et à laquelle vous souhaitiez répondre ?

Il n'y'a pas qu'une seule question mais des questions, qui trouvent leur quintessence et réponse sur ce lien : http://qnefertiti.blogspot.com.

Toutefois, nous attirons votre attention sur la nécessité d'introduire la langue allemande comme troisième langue officielle au Cameroun. Cette démarche vise à sortir notre pays du cercle fermé du bilinguisme pour une vraie culture universelle basée sur le multilinguisme.
La Commission du bilinguisme et du multiculturalisme deviendra la Commission du Multilinguisme et du Multiculturalisme plus proche des réalités de notre cité camerounaise.

Aujourd’hui’hui l'on enseigne dans nos lycée bilingue, le français, l’anglais, l’espagnol, le russe, le chinois, etc. Nos lycée ne sont plus seulement bilingue mais multilingue.

Après plus de cinquante-sept (57) ans de vivre ensemble les dérives causées par la culture anglais et française (francanglais) sont de nature à dénaturaliser nos cultures et langues « anglophone & francophone » alors que nous devons être fière d’être des camerounais bassaphone, bétiphone, foufoulbéphone, bakwerephone, yembaphone, etc.


13- Votre mot de fin…

Chers compatriotes, mesdames, messieurs,

Cela fait vingt (20) ans (1997-2017) que je vous ai demandé de me faire confiance quant à la conduite des affaires de notre pays.

Vous m'avez en 1997 signifié votre reconnaissance en votant nombreux pour notre projet mais pas suffisamment pour nous permettre de gagner mais assez suffisamment pour nous permettre de poursuivre notre combat.

En 2004 & 2011, nous avons estimé que les promesses électorales du candidat sortant et en poste ne pouvaient pas se réaliser en sept(07) ans mais en un peu plus de sept(07) ans.

Alors en plus de vingt(20) ans, le président de la République et ses collaborateurs n'ont pas créer le dynamisme et le changement attendus, le changement à quoi aspire notre pays au vu des atouts et potentialités.

C'est pourquoi, nous vous revenons avec un projet de société, plus proche de vos aspirations et de vos attentes. Le projet de société que nous vous invitons à rejoindre, à défendre et à vous approprier et pour qu’ensemble nous réalisons l’alternance démocratique nécessaire et utile à notre pays « le Nouveau du Renouveau ».

Nous comptons sur le sens élevé de votre patriotisme, pour que votre choix soit un choix utile et nécessaire, le meilleur choix. Le choix de tous les camerounais, le choix du peuple !


Pour La Rédaction de yaoundeinfo.com. qui vous remercie pour votre disponibilité Monsieur le Président.

De la part du président national du Rdpf_kumzse,

Dr. Antoine de Padoue NDEMMANU, pour vous servir ! Amen !