Wednesday, January 30, 2008

La campagne présidentielle (pré- électorale de 2011) se dirige cette fois vers les populations des rues de Yaoundé (la capitale).

Nous commençons avec les habitants de Yaoundé dans la capitale. Oui, il y a " ; une méthode à notre folie ! " ; Nous véhiculerons nos idées à travers chaque ville et village de cette nation avant de finir par les meetings et conférences de presse, comme petit à petit l’oiseau fait son nid!

Car nous marcherons et parlerons avec des personnes tout au long des rues et pendant notre séjour dans une ville ou village et ceci dans le respect scrupuleux de la loi sur le trouble de l’ordre public. Nous entendons sensibiliser les habitants de la ville de Yaoundé et des villages avoisinants aussi bien de toutes les régions du Cameroun. Il est étonnant de voir que même lorsque nous ne parlons pas aux gens, lorsque nous marchons tout simplement notre accoutrement est aussi perceptif et expressif que les gens sont interpellés par notre présence et nous invite à leur parler, et ils sont généralement très réceptif et écoutent des heures durant et dans la plupart des cas posent des questions pour marquer leur intérêt et de fois leur adhésion. Et le plus souvent avant qu'Antoine n’ait fini de répondre à leur question, et de partager avec eux le message d'espoir, ils s’inclinent d’un geste de la tête pour marquer leur accord. Nous avons vu à maintes reprises, même les personnes les plus contrariées, ceux qui ont été déçues des promesses faites et non tenues, "d’une vie meilleure"; promesses faites à eux des années après années par le même gouvernement voire les gouvernements successifs, et qui n'ont en rien fait changer quoi que ce soit ou manifester un changement quelconque dans leur vie de tous les jours. Ils pleurent, pas pour eux-mêmes, mais pour leur progéniture, leur enfant, et leur futur.

Le message que nous partageons avec eux et qui est le reflet d’une politique saine comme résumée dans la plate-forme politique qu'Antoine a écrit il y a plus de dix ans et a continué à d’améliorer, de peaufiner et refaire la mise à niveau. Les discussions que nous avons dans les rues se poursuivent habituellement pour nous pendant les jours qui suivent, et pendant que nous digérons ce que notre rencontre et échange avec les Camerounais dans les rues nous ont apportés; ce qu'ils veulent vraiment voir changer et comment cela les affectera. Pour la plupart, ils veulent avoir une vie qui est richement comblées et plein d’accomplissements possibles. Ne le souhaitons pas tous quelque part, de vivre heureux et comblé ?

Si vous demandez aux Camerounais comment se sentent ils? Ils vous indiqueront tous qu'ils sont pauvres. Pourquoi est-ce que c'est si endémique dans cette société ? D'abord de tout ce qu’ils ont appris, de tout ce que l’on leur ait enseigné; est-ce bien cela la déformation, héritage de la colonisation, qui a vraiment fait tort dans cette société en créant un grand nombre de malade atteint d’un état psychique très avancé et qui touche une grande partie de la nation toute entière ou devrait on dire plus exactement le psychique pratiquement d'un continent tout entier?


Le système éducatif dont ils ont hérité les ont enseignés à être subalternes, en second position, d’ailleurs tous le disent sans se rendre compte ‘’est ce que la France va accepter cela? Pensez vous que les Président africains sont élus? Ne savez vous pas qu’ils sont nommés pas les puissances qui détiennent des intérêts ici en Afrique? Autant dire que les Africains ne croient pas à leur autonomie politique si ce n’est économique du moins à leur « maîtrise ».

Nous devons nous rappeler, que ces nations n’ont seulement été indépendantes, que depuis 1960 et la notion selon laquelle des personnes peuvent affirmer leurs droits individuels et leurs libertés est toujours un petit peu un concept étranger. Le système éducatif n'a pas été encore adapté ou n'a pas été changé pour enseigner à travers «le civisme » la définition dont est la bonne citoyenneté. Comment les citoyens peuvent-ils comprendre ou prendre la responsabilité personnelle d'exercer leur voix, quand leur système éducatif les a enseignés autre chose?
Quand ils ne se sentent pas du tout eux même en tant qu'égaux ou fier d'être camerounais ou africains?

Parallèlement, ces mêmes « maîtres » ont utilisé un autre instrument pour maintenir la population dans une position si subalterne. J'ose dire qu'elle a été faite tout à fait intentionnellement. L’Alcool – Au Cameroun, il y a plus de cinq brasseries et donc la production et les ventes rapportent entre 4 - 13 milliards de Fcfa chaque mois. Pouvez vous juste imaginer une population de 18 millions d’habitants qui quotidiennement sont anesthésiés avec une drogue appelée l'alcool? Comment attendre qu’une telle nation évolue et devienne un jour développée? Combien de siècle faudra t’il pour que cela soit possible? Aucune merveille de voir que rien ne peut avoir raison sur ce système « ni se lève et disparaisse sans contre partie».

En second lieu de tous, la rémunération de chaque heure de travail effectuée n'est pas proportionnée à une politique commerciale de marché libre. La parité de la devise convenue alors que ces pays disposent d’un potentiel énorme en ressource naturelle (OR, Diamant, Pétrole, etc….) - et a été continuellement dévaluée depuis 1994. Ceci n'a pas été à l'avantage du Cameroun, ni de l’Afrique et ni pour les citoyens Camerounais et Africains. Il a été à l'avantage de ceux qui ont toujours une domination sur ces pays et par l’utilisation délibérer et stratégique du pouvoir de la masse monétaire.

Aucune étude n’a jamais été faite pour situer d’une manière plus éloquente les effets et méfaits de l’influence de la monnaie sur le devenir économique et sociale des peuples africains. Lorsque nous pensons qu’il y a plus de deux cents ans, le feu homme d’affaires et économiste, l’allemand Mayer Amschel Rothschild disait : Qu’il suffisait de lui permettre d’émettre et de contrôler la monnaie d’une nation pour ne plus s’inquiéter de celui qui fait la loi ou qui est au pouvoir……
Il faut dire que ces pays ont pu gagner au prix du sang versé leur indépendance de la France et de l’Angleterre depuis 1960; mais continus de subir à travers l’adéquation d’une monnaie contrôlée par la parité et la valeur de la devise, l'argent utilisé dans la vie de chaque camerounais voire africain au quotidiennement pour apprécier le fruit de leur travail. Comment pouvons nous le définir et sur quel instrument de référence par rapport à l’emploi ?

Il serait facile de pointer du doigt le Gouvernement en charge de la gestion courante et de l'administration des affaires sans tenir compte de tous ses aléas et de la nécessité de créer un environnement plus juste et plus intègre des réalités d’un marché libre. Oui, il y a beaucoup de problèmes dans les structures gouvernementales courantes; mais les problèmes que chaque Camerounais ou Africain fait face à chaque jour où il est appelé à vivre au quotidien sont d’ordre moral et physique. Il est clair que la domination dans les sciences humaines et dans les sciences économiques par l’inculturation créée d’une part par le colonisateur et reprit par les néocolonialisme placée dans un contexte d’une économie à parité hier du FF au Fcfa et aujourd’hui de l'Euro au Fcfa, et sans un référentiel de salaire pour ces pays ne laisse aucun choix de substitution et de progrès aux ayant droits.

Aujourd'hui, le débat n’est pas autour de ces questions de fond, mais sur une discussion au sujet de la corruption; ce qui n’est pas à tort mais ne saurait répondre des causes et des raisons d’un comportement moins responsable de ceux et celles qui ont pourtant reçu des formations pour être au dessus des actes irresponsables et moins patriotiques.

Que se produirait il si le Cameroun et d'autres nations africaines commençaient à commercer plus agressivement avec des associés non liés par de telles conventions qui dictent l'évaluation ou devraient je dire la dévaluation de leur devise, vendant leurs ressources naturelles valables dans un système de marché libre basé sur l'offre et la demande? De combien est la différence entre les courtisans qui achètent au Cameroun et en Afrique pour le revendre sur le marché libre mondial? Comment dire que le Cameroun et l’Afrique sont pauvres lorsque tous les jours où il y a une transaction commerciale entre le Cameroun et les autres pays Africains d’avec les pays dits industrialisés un nombre très important de devise à l’avantage des courtisans et au détriment des africains est offerte.

La France et l’Europe n'auront plus une telle domination sur ces pays, ni ne pourraient plus les tenir en otage pour des biens et des services importés par les Camerounais voire les Africains. Il y a d'autres options plus viables.
Ce sont certaines des issues fondamentales que nous parlons avec des Camerounais tout au long de nos marches dans les rues de Yaoundé et pendant cette phase de pré- campagne électorale - notre but n'est pas de comprendre juste les problèmes et de parler simplement, mais d’annoncer et d’offrir des solutions à valeurs ajoutées pour une politique économique et sociale plus saine et plus solidaire.
Oui! Il faut reconnaître que les responsables actuels de nos nations africaines ont échoué dans leurs fonctions pour protéger et défendre l’intérêt public « la confiance publique » en tant que fonctionnaires depuis l'indépendance. Mais dans le même temps, nous devons dire qu'ils ont hérité d'une situation économique très difficile voire impossible.

Antoine et moi sommes conscients du fait que seul la position de chef d'État, et les mesures annoncées ci-dessus peuvent concourir à aborder ces problèmes de fond avec conviction et déterminisme. Si ceci est bien comprit, alors il nous revient de préparer les stratégies et de sensibiliser nos voisins et pays frères pour qu’ensemble nous ne coordonnons nos énergie pour créer une vraie synergie nous permettant de ramener nos interlocuteurs européens autour de la table et cette fois en Afrique et non plus en Europe. Les négociations avec l’Union Européenne ne doivent plus avoir lieu en Europe mais doivent se tenir en Afrique pour nous permettre de mieux dialoguer. Et c'est au sujet de ce que ce voyage que je rapporte au monde; et dans mes propres mots que je vous fais ici mon recit personnel et partage ouvertement avec vous ce que j'apprends le long de mes journées.

Nous encourageons tous nos lecteurs à formuler leur commentaire, et à partager ce voyage avec nous. N'est-ce pas là ce qui fait du BLOG sa valeur intrinsèque pour une communication plus saine de notre vécu quotidien, une fabulation interactive dirai-je?

Et ainsi on raconte… et ainsi l'histoire continue… l’aventure et le séjour se poursuivent…...

Anita Lynne NDEMMANU

Tuesday, January 29, 2008

Taking the Presidential Campaign of 2011 to the People

And beginning with Yaounde people in the capital city. Yes, there is "a method to our madness!" We will spread our ideas through every village and town in this nation before we're finished!

As we walk and talk with people during our sojourns, we are meeting people from Yaounde, as well as all other regions of Cameroun. I am amazed that as we walk and simply stop to talk to people, they are generally receptive to stand and listen and in most cases ask questions. By the time Antoine is finished answering their questions, and sharing with them his message of hope, they are nodding in agreement. We have seen time and time again, even the most disgruntled people, those who are disappointed that the promises of "a better life" made to them year after year by the same government, have not seemed to manifest in THEIR lives. They cry, not for themselves, but for their progeny, their children, and their future.

The message that we are sharing starts with sound policy as reflected in the political platform that Antoine wrote more than ten years ago and continues to refine. The discussions that we have in the streets usually continues for us during the course of the following days as we digest what our follow Camerounians are really saying, what they really want to change and how that will affect them. For the most part, they want to have a life which is richly fulfilling and attainable. Don't we all?

If you ask any Camerounian, they will all tell you they are poor. Why is this so endemic in this society? First of all this is what they were all taught; colonization really did a number on the psyche of an entire nation or should we say more accurately the psyche of practically an entire continent. The educational system that they inherited taught them to be subservient, second, less than their 'masters'. You have to remember, this nation has only been independent, sovereign since 1960 and the notion of people asserting their individual rights and freedoms is still a foreign concept. The educational system has not yet been adapted or changed to teach 'civism' the definition of which is good citizenship. How can citizens understand or take personal responsibility for exercising their voice, when their educational system has taught them otherwise, when they do not even feel as equals or proud to be Camerounian?

As a parallel issue, these same 'masters' have used another instrument to keep the population in such a subservient position. I dare say it was done quite intentionally. Alcohol - Cameroun has more than five brasseries whose production and sales are between 4 - 13 billion Fcfa each and every month. Can you just imagine a population of 18 million people who on a daily basis are anesthetized with a drug called alcohol. How could anyone become "all that they can be" with such a debilitating legacy? No wonder their 'get up and go, got up and left'.

Second of all, the value of each hour of work that they do is not commensurate with an open market trade policy. The parity of the currency is set - and has been continually devalued since 1994. This has not been to the advantage of Cameroun nor to her economy or citizens. It has been to the advantage of those who still have a stranglehold on this country through the control of the money supply.

A more eloquent statement was never made, more than two hundred years ago, which today accurately describes what we find rampant in West and Central Africa: Mayer Amschel Rothschild said "Permit me to issue and control the money of a nation, and I care not who makes its laws." That about sums it up! This country may have won its independence from France in 1960 but still controls each and every citizen because it controls the value of the currency, the money used in every Camerounian's life on a daily basis. Are we getting the point?

It would be easy to simply point fingers at the current government and the Administration and say it is all their fault. But if that is all we did, it would not be honest, accurate nor true. Yes, there are many problems within the current governmental structures but the problems that every Camerounian faces each day they work for "their daily bread" is rooted in the economics, the stranglehold France still has on having set the parity of the now Euro to the Fcfa, and thus the value of money in this country. Today, this is not a discussion about corruption as we are aware that Cameroun shares the position of being the number one corrupt country in the world. But I'll save that for another day.

What would happen if Cameroun and other African nations started trading more aggressively with partners not bound by such conventions which dictate the valuation or should I say devaluation of their currency, selling their valuable natural resources in an open market system based on supply and demand and payment of such? France would no longer have such a stranglehold on this country, nor could they hold them hostage for goods and services imported into Cameroun which are not currently produced here. There are other more viable options.

These are some of the underlying issues we are talking with Camerounians about in our campaigning - our goal is not to just understand the problems and simply talk about them ad nasium, but offer solutions coupled with sound policy. Yes, the leaders of this nation have failed in their duties to protect and defend the 'public trust' as public servants since independence. But in the same breath, we have to say they inherited an impossible economic situation.

Antoine and I are cognizant of the fact that only in the position of Head of State, can we begin to address these problems at their root cause and direct these very necessary policy changes which will benefit every citizen of this nation working along side a governing body which makes the laws and carries them out. And that is what this journey is all about; telling the world in my own words my personal statement and sharing openly what I am learning along the way.

I encourage all of you reading this to make comment, and share this journey with me. Isn't that what makes blogging, interactive storytelling?

And so the story goes...and so the story continues...stay tuned.

Anita Lynne NDEMMANU

Tuesday, January 22, 2008

La campagne présidentielle commence dans les rues…


Définition de campagne… Antoine et moi descendons dans la rue pour parler aux gens. Assez simplement ; assez puissamment!


Comme vous pouvez voir sur les nouvelles photos, nous avons commencé la campagne présidentielle dans les rues de Yaoundé; en uniforme de campagne, couleur du parti (vert, rouge, jaune frappé d’une étoile de David sur le rouge). Apparemment il a causé tout à fait un malentendu puisque le premier jour ou nous faisions campagne, nous avons été approchés par deux policiers militaires en uniforme et un autre en civil, qui se sont présentés comme tel et nous ont demandé de leur suivre au poste ou devait nous recevoir leur supérieur.

Pour ne pas créer une résistance, nous leur avons suivi au poste au Ministère de la Défense situé au carrefour de l’Artisanat et ceci sous une petite pluie battante; après quelques minutes d’attente nous avons été conduit au poste de police située en face de l’entrée du Ministère de la défense. Arrivée au poste de police, il se trouvait qu’aucun policier n’était au poste et nous avons attendu quelques minutes voyant qu’aucun policier ne venait et selon les voix qui se soulevaient parmi les quelques observateurs venus voir de quoi s’agissait il, ils nous ont tous invité à poursuivre notre action, nous avons demandé au seul agent militaire restant de nous dire ce dont il nous reprochait, il nous a fait savoir que nous avons commis une infraction en nous mettons en portant sur nous un vêtement en drapeau national. Nous leur avons fait savoir que cela n’était pas une infraction puisque le drapeau national était bien sur en vert rouge et jaune mais que l’étoile sur le rouge était de cinq côtés et non de six côtés.

Que nous avons pris le soin d’écrire au Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation pour l’informer de notre intention de procéder dans les jours avenirs à Yaoundé à une marche porte à porte pour sensibiliser les gens dans la rue sur notre plate forme politique - la marche dans les rues, pour parler aux gens au sujet de notre plate-forme politique ne saurait être une action contre la loi.

Il nous ait difficile de dire réellement de quoi il étai question. Nous pensons que, nous avons failli être victime d’une escroquerie de la part ces agents pour que nous les remettons un peu d'argent ! Il n'y avait aucune infraction, en fait nous avons consulté un conseil et nous n'avons toujours trouvé aucun article légal qui interdit à n'importe qui de porter une tenu représentant les couleurs du drapeau national du Cameroun. Faire quelque chose déshonorer le drapeau du Cameroun est certainement une infraction… mais ce n'était pas le cas.

Maintenant la chose devient vraiment intéressante surtout que - l'étoile sur notre uniforme est une étoile de David hexagone. L'étoile dans le drapeau du Cameroun est une étoile cinq côtés. Même s’ils n'ont pas aimé ce que nous faisions- nous ne portions pas le drapeau du Cameroun ; ainsi aucune infraction et aucune justification pour ce qui a été fait. Ces types ne connaissent même pas comment se présente leur propre drapeau national!

Notre conclusion est donc qu’ils voulaient juste nous faire peur et surtout que nous leur donnons un d'argent et surtout parce que je suis un " ; femme blanche; et donc AM par habitude visé pour l'extorsion de l'argent à chaque fois que cela peut être possible. Vous pouvez tout simplement voir quel est le prix qu’il vous charge lorsque vous demandez à un taxi de vous porter ou à un vendeur ou une vendeuse à la sauvette de vous dire combien coûte les pommes, les oranges ou autres fruits d’espèce; parce qu’ils ont à faire à une personne blanche alors le prix de tout est considérablement gonflé quoique je vive maintenant ici avec mon mari qui est camerounais ! Comme quoi bienvenue au Cameroun.

Ce qui me met dans tous mes états, rien qu’à penser qu’ils tirent avantage et profit de moi puisque je suis blanche et américaine soit financièrement riche. Je sais de première main ce qu'est la discrimination raciale. Puis je ne jamais oublier comme ce que je vis ici?

De nouveau à la campagne…

Nous avons eu une réaction primordialement favorable à notre message. Nous avons été dans les rues depuis plus de trois jours maintenant et partout où nous allons nous sommes bien accueillis et entourés la plupart du temps par des jeunes (âge 20 - 35), ceux là même qui sont concernés et qui souhaitent et exigent que quelque chose changement dans ce pays. Ces jeunes ne sont pas investis dans le « système » courant, n'ont aucune famille, aucun travail et aucun espoir d'un lendemain meilleur. En fait, ils n'ont rien à perdre en faisant entendre leur voix, fort et clairement.

À Douala, juste il y a deux semaines, ils sont descendus dans les rues pour manifester leur désaccord avec le système au pouvoir et dire non à la modification de la constitution pour permettre au président actuel d’être candidat à sa propre succession en 2011, ils étaient avec des plaquettes portant les inscription ‘’NON à la modification de la constitution’’. Ceci a créé tout à fait un incident dans les rues de Douala avec la police, qui s’est impliquée pour mettre fin à cette manifestation et interpellée certains manifestants. Effectivement, ce n’a rien à faire avec nous; j’ai seulement voulu le mentionner pour dire combien les responsables de ce pays sont capables d’aller loin dans l’abus de leur pouvoir à des fins partisanes - et la plupart du temps les jeunes de ce pays exigent aujourd’hui que le gouvernement fasse quelque chose qui puisse améliorer leurs vies, et non d’ici à 20 ans!

Nos expériences ici feront un livre fabuleux ; peut-être même un long-métrage à vivre dans le temps. Nous sommes venus ici pour changer des choses, pour faire bouger les choses et apparemment nous pouvons dire que sur tous les aspects, nous faisons juste cela.

Oui, nous faisons campagne pour devenir le prochain président du Cameroun et nous n'abandonnerons jamais pas jusqu'à ce que nous ayons réussi. Ce BLOG est mon rapport au monde, mon histoire chacune de mes fins de journée.

Ce n'est pas simplement mon voyage, toutefois comme nous avons su le démontrer; C'est l'histoire du voyage d'accompagnement de tous les Camerounais qui ont attendu plus de 25 ans pour voir leurs vies s'améliorer sur une base nouvelle. Nous avons pris le fardeau pour tous les Camerounais !

Dans l'amour et la paix… nous continuerons.

Anita Lynne NDEMMANU



The Presidential Campaign begins in the Streets ...


Campaigning definition ... Antoine and I walking down the street talking to people. Pretty simple; pretty powerful!


As you can see from the new photos, we have taken the Presidential campaign to the streets of Yaounde in our "campaign" uniform. Apparently it has caused quite a stir as the first day we were campaigning, we were approached by two military police and another guy claiming to be a policeman and told we had to go and see his "big man".

So, in true Camerounian style, we were marched back down the middle of the street we had just 'worked', in the pouring rain by this time, as a spectacle for all to see: policeman not in uniform, Antoine and I, with two military police pulling up the rear! Quite a site in our multi colored uniforms. You might be thinking that this had to do with our 'campaigning'.

True to protocol, a letter was submitted, and signed as accepted by the appropriate Ministry informing them the day before, that we would be doing precisely what we were doing - walking - marching in the streets, talking to people about our political platform. This is NOT against the law.

When we asked the policeman what the infraction was, he informed us we were wearing the Camerounian flag and that we needed to be taken to the Police office for questioning. The first place we were marched was the Ministry of Defense, where the Military police were stationed at the end of the street we were on. We stood there for a couple of minutes and were later, 'escorted' to the Police office down the street a bit further. When we got there we were again told to wait -outside in the rain - for the 'big man' to come and question us. After we informed them that Antoine is the President of his political party, the two military police, just mysteriously disappeared.

There were about four guys standing in front of the police 'office' which is literally a 20' shipping container with a desk and a couple of chairs inside. When they asked us and the policeman what we had done, they were informed that there was some infraction and we needed to wait. After finding out that the infraction was that we were apparently "wearing the Camerounian flag" they advised us to just go...and after a couple of minutes, and the policeman's 'big man' didn't arrive, we walked away.

So, what was this all about? Well, we have come to the conclusion it was probably about money! There was no infraction, in fact we consulted an attorney and we still have not found any legal Article which prohibits anyone from wearing the Cameroun flag. Doing something to disgrace the Cameroun flag is certainly an infraction...but this was not the case.

Now the really interesting thing is - the star on our uniform is a six-sided Star of David. The star in the Cameroun flag is a five-sided star. Even if they didn't like what we were doing - we were not wearing the Cameroun flag; thus no infraction and no justification for what was done. These guys didn't even know their own flag!

Our conclusion therefore is they wanted money because I am a "white woman" and therefore am routinely targeted for extortion of money whenever and wherever possible. You name it - from buying apples and oranges, to taxi drivers in the streets. They see a "white woman" and the price of everything is considerably inflated even though I am now living here with my husband who is Camerounian! Life in Cameroun - welcome to it.

It makes me very angry when I know I am being targeted and taken advantage of in financial terms. I know first hand what racial discrimination is. May I never forget what this feels like.

Back to the campaign...

We have had an overwhelmingly positive response to our message. We have been in the streets three days now and everywhere we go we are surrounded by mostly young people (age 20 - 35) or so who are demanding that something change. These young people are not invested in the current 'system', have no families, no jobs and no hope of a better tomorrow. In fact, they have nothing to lose by making their voices heard, loud and clear.

In Douala just a couple of weeks ago, they took to the streets themselves with placards demanding that the constitution not be changed to allow the current President to run for a third consecutive term in 2011. This created quite an incident in the streets of Douala with the police being involved there because of the disruption it caused. No, we didn't have anything to do with this; I only mention it to say the people of this country - and mostly the young people of this country are demanding the government does something to improve their lives, and not 20 years from now!

Our experiences here will make a fabulous book; maybe even a feature film in time. We came here to change things, shake things up and apparently from all appearances, we are doing just that.

Yes, we are campaigning to be the next President of Cameroun and will not give up until we are successful. This blog is my statement to the world, my story of this journey. It is not just my journey, however as we have seen as evidenced. It is the story and accompanying journey of all Camerounians who have waited more than 25 years to see their lives improve on a day to day basis; and they are still waiting. We've taken up the mantle for all Camerounians!

In love and peace...we will continue.

Anita Lynne NDEMMANU

Thursday, January 10, 2008

À propos où se trouve Dzeng…

Le Cameroun est la réponse à la question ci-dessus, à environ 49 kilomètres de Yaoundé. Nous avons été invités par le maire de Dzeng, à aider cette communauté à préparer un plan directeur programme-cadre pour le développement et à rechercher les investisseurs pour aider à réaliser leur rêve qui est de reconstruire leur ville avec l'infrastructure et les technologies les plus modernes. Antoine et moi ressentont ici une opportunité et une occasion certes incroyable de créer avec Dzeng, une ville modèle qui servira de catalyseur pour l'ensemble du Cameroun. Nous avons ici un village qui a été créé par l'administration camerounaise dès l’année 1960 avec l’indépendance du Cameroun. Et depuis lors rien n’a été fait pour que les années qui se sont succédées les citoyens de cette commune puissent bénéficier d’un bien être et d’un développement durable.

Je dois admettre, que cela a été un moment de très grande difficulté à visiter ce secteur. Cette visite a évoqué en moi beaucoup de questions, qui sont encore sans réponse. Nous avons trouvé un autocollant sous fond de drapeau américain sur les portes de l'hôpital communal avec les termes suivants :"Avec l'amitié des personnes des États-Unis d'Amérique’’.

L'ancien ambassadeur des États-Unis a fait une visite à ce secteur en juin 2005, à l'invitation spéciale de l’actuel maire. Il y a eu des images prises avec le journal et la TV (CRTV); en effet beaucoup de tapage et de fanfares ont été faits autour de cette visite donc le caractère était culturel.

Les questions qui m'ont préoccupée et continue de l’être, est de savoir pourquoi depuis cette visite rien ne s’est produit, aucun changement depuis cette époque n’est a constaté ni avec les personnes ni sur le plan infrastructurel de cette communauté et qu’en est il de l'engagement de l'amitié avec les États-Unis ? Pourquoi l'hôpital communal n'a-t-il pas de la toile et les patients se trouvent sur de vieux, sales matelas ? Comment la salle probablement « des interventions chirurgicales ne pourrait-elle pas ressembler à quelque chose d’humain » quand il y avait des toiles d'araignée dans les coins des salles ? Et que diriez-vous des équipements de laboratoire, où étaient-elles ? Il y avait une salle, avec une étiquette sur la porte qui a décrit la salle comme " ; Laboratoire" ; mais ce que j'ai vu était un espace vide avec absolument aucun équipement de laboratoire et veilles bouteilles d’oxygène rangées sur un étagère très sale. Est ce bien ce que nous appellerons amitié avec les États-Unis d'Amérique ?

Rien ne pourrait m'avoir préparé pour ce que j'ai vu et ce que j'ai éprouvé mardi, 08 Janvier 2008. C'était vrai qu’il ne faut trop en faire une affaire personnelle faute d’en souffrir. Mais lorsque nous connaissons certaine histoire transformée en long-métrage et dépeignant les Stars de films et autres grands acteurs, qui ont déterminé le cours de nos vies aux États-Unis; ou encore de l’Afrique observée par des millions d'Américains tandis qu'ils sont entrain de consommer du maïs éclaté beurré dans les théâtres conditionnés par air.

L’une des questions qui continue de me chagriner et que je demande Comment ose-t-il (l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Cameroun) après avoir vu et éprouvé comment les citoyens de cette communauté vivent au quotidien, peut il s’en aller poursuivre la vie sans une pensée de comment faire pour aider ces gens en sortir de cette misère humaine et physique? Je suis américaine, une américaine fière de l’être, et qui prétend aujourd’hui au fauteuil de la première Dame du Cameroun, comment puis je ne pas y penser? Comment ne pas croire qu’un jour nous pourrions aller au-delà du rêve caresser et de voir notre objectif se feindre passage parmi les plus superflus et des plus proverbiaux pour être au milieu de tous comme la lumière et l’espoir de toute une communauté?

Non. Ceci a renforcé ma résolution et mon courage de rassembler, d’apporter au Cameroun, ma nouvelle maison, toutes les ressources que Dieu m'a données ou a mit à ma disposition. C'est mon engagement devant Dieu et pour le peuple du Cameroun et plus récemment mon engagement devant la communauté de Dzeng. Moi, comme une américaine tend ma main dans l'amitié et pour vous assure par la même que deux ans et demi ne vont plus s’écouler (2 ans de ½) avant qu’un changement ne vienne transformer le visage de ce village.

Nous avons mis juste quelques images sur le BLOG et espérerons ajouter plus d’images dès que nous serons en possession de l’appareil photo numériques des amis qui ont également pris des photos en ce jour. Je vous invite à partager avec moi pendant que le voyage continue à dévoiler tous ses secrets et surprises. Puis je ne plus jamais perdre de vue Dzeng et aider à l’accomplissement de ce rêve pour toutes ces personnes d'un meilleur futur pour les enfants de ce beau village ; en effet tous les villages dans ce beau pays, Cameroun !

Que Dieu bénisse le Cameroun ! Que Dieu bénisse l'Afrique !

Anita Lynne NDEMMANU

And just where is Dzeng...


Cameroun is the answer to the question above, about 49 kilometers from Yaounde. We have been invited by the Mayor of Dzeng, to help this community prepare a master plan for development and bring in investors to assist in realizing their dream which is to rebuild their town with modern infrastructure and amenities. Antoine and I feel this is an incredible opportunity to create with Dzeng, a model town replicated throughout Cameroun. We have here a village which was granted by the Administration in 1960. The ensuing years have not been kind to the citizens of this commune.

I must admit, it was enlightening and disturbing to visit this area. It brought up many questions, which are still unanswered. We found a sticker on the doors of the communal hospital with an American Flag and the words, "With the Friendship of the People of the United States of America". The former Ambassador of the United States made a visit to this area in June, 2005, at the special invitation of the current Mayor. There were pictures along with newspaper and TV footage taken; indeed much fanfare was made of this cultural exchange and visit.

The questions which plagued me were and continue to be, what has happened since this time with the people of this community and the pledge of friendship by the United States? Why did the communal hospital not have any linen and the patients lying on old, dirty mattresses? How could the surgery room possibly 'pass muster' when there were cobwebs in the corners of the rooms? And what about the lab facilities, where were they? There was a room, with a label on the door which described the room as "Laboratory" but what I saw was an empty space with absolutely no lab equipment and simply old bottles lining a very dirty bookshelf. Is this what we Americans call friendship?

Nothing could have prepared me for what I saw and what I experienced on Tuesday. This was real, live, up close and personal. Not some story made into a feature film portraying what filmstars have determined is the "in place to shoot", in Africa watched by millions of Americans while they swallow down buttered popcorn in air conditioned theaters.

How can I after seeing and experiencing how the citizens of this community live, every day of their lives imagine I could go back to my ignorant bliss? Me, a proud American, who claims to desire the post of First Lady of Cameroun, how can I go about my normal day and pretend I didn't see the proverbial white elephant standing in the middle of the living room?

No. This has strengthened my resolve and courage to bring together, bring to Cameroun, my new home, all the resources that God has given to me at my disposal. This is my commitment to the people of Cameroun and most recently my commitment to the people of Dzeng. I, as an American will extend my hand in friendship and make sure another 2 1/2 years don't go by without any changes to the face of this village.

We have put just a few pictures on the blog and will hope to add more from friends' digital cameras which were also taken that day. I invite you all to share with me as the journey continues to unfold. May I never lose sight of Dzeng and her people's dream of a better future for the children of this beautiful village; indeed all the villages in this beautiful country, Cameroun!

God bless Cameroun! God bless Africa!

Anita Lynne NDEMMANU

Sunday, January 6, 2008

Trentaine De Prière Pour La Paix Au Cameroun


Sainte Marie,

Reine des Apotres,
Patronne du CAMEROUN

(Priez pour nous)

“Dieu qui donnes la paix,
toi qui es la paix en personne,
tu n’habites pas où se trouve la haine,
tu ne te plais pas où règne la discorde:
À notre pays, le CAMEROUN,
accord la grâce de la paix.
À ceux d’entre nous qui vivent en paix,
donne de se tenir en cette grâce.
À ceux d’entre nous qui ne s’entendent pas,
donne d’échapper à ce mal.”

Car nous commençons le premier dimanche de l'année, nous avons assisté à la masse au Monastère Notre Dame DES Bénédictins du Mont Fébé pour le service de 11H00 du matin.

Antoine et moi avons décidé de marcher à pied pour arriver au Monastère et nous nous sommes associés au premier service de la nouvelle année en tant tel et pour marquer un symbole, une action, montrant nos intentions de marcher dans la grâce avec Dieu dans notre mission ici au Cameroun. Nous demanderions à tout le monde de se joindre à nous dans cette prière et pour la paix continue de régner en cette nouvelle année 2008 au Cameroun.

Car nous sommes arrivés au monastère avant le début de la messe, a été une grande épreuve pour moi étant donné que je suis ne suis pas chrétienne catholique. Tout d'abord, l’entrée de l'église était complètement vide et des chaises étaient placées à l'extérieur. En fait, nous avons eu le choix d’aller à l'intéri6eur ou s’asseoir à l'extérieur pendant le déroulement du service. Nous avons décidé de nous asseoir où les deux se réunissent, ni à l’intérieur et ni à l’extérieur mais juste entre les deux parce qu'il y avait une rangée des chaises qui faisait aussi la limite entre l’intérieur et l’extérieur et aussi entre de petits tabourets avec des sièges en tissu plus loin à l'intérieur. Il n'y avait aucun vêtement de cérémonie fleuri d'or, comme c’est le cas dans d’autres églises catholiques et aucune décoration sur les fenêtres colorées, pas même de bougies de lumière électrique des côtés des murs de l'église, mais de bougies blanches avec de supports pour bougie. C'était une église très simple en comparaison avec toute celle que nous avons jusqu’à présent visitée, particulièrement aux États-Unis. En fait, le dernier service de dimanche où nous sommes allé à était à la cathédrale nationale de Washington sur la rue Albans à Washington, DC. Cette cathédrale a tout ce dont on peut imaginer pour une église. Vous pouvez voir pour vous-même en consultant le lien suivant : www.nationalcathedral.org.

Pendant notre séjour à Washington, DC nous avons eu le privilège d'assister à la célébration d'anniversaire du Centenaire (100 ans) depuis la pose de la première pierre de la cathédrale, 1907-2007, à la fin du mois de septembre 2007. C'est une merveille structurale et architecturale, et les mémoires que j'ai de Washington, DC., de la cathédrale nationale sera avec moi jusqu'au bout de mes jours sur cette planète terre.

Par contraste radical, l'église que nous sommes entrée à ici au Cameroun était simple mais respectueuse. Les personnes étaient les mêmes ; dans le repos pieux pendant le service. Je ne pense pas qu'il y avait vraiment n'importe quelle différence entre les deux services ; on était dans une cathédrale grande et on était dans la maison simple du monastère de Bénédictins du Mont Fébé. Toutes les deux sont des maisons de Dieu et ainsi sacré.

Bien que je ne sois pas une catholique, il était stressant pour une américaine d’écouter la célébration de la messe en langue française et pour apprécier les chansons de l'éloge. C'est où Antoine est à l'aise comme endroit pour le culte. J'honore cela et le soutiens en allant avec lui.
Commence demain la nouvelle semaine, et la première de la nouvelle année d'affaires. Nous avons beaucoup de d’initiative à promouvoir et même quelques produits pour commencer le lancement. C'est excitant sachant nous avons avec nous un certain nombre important de technologies à faire bénéficier au notre pays le Cameroun sur tous les aspects de vies quotidiennes des Camerounais'.

Ainsi le séjour a accordé….

Anita Lynne NDEMMANU

Thirty Days of Prayer for Peace in Cameroun


Trentaine De Prière Pour La Paix Au Cameroun
Thirty Days of Prayer for Peace in Cameroun

January 1st to 31st, 2008


Sainte Marie,
Reine des Apotres,
Patronne du CAMEROUN
(Priez pour nous)

Saint Mary
Queen of the Apostles
Patron of CAMEROUN
(Pray for us)

“Dieu qui donnes la paix,
toi qui es la paix en personne,
tu n’habites pas où se trouve la haine,
tu ne te plais pas où règne la discorde:
A notre pays, le CAMEROUN,
accord la grâce de la paix.
A ceux d’entre nous qui vivent en paix,
donne de se tenir en cette grâce.
A ceux d’entre nous qui ne s’entendent pas,
donne d’échapper à ce mal.”

Literal translation at: http://dictionary.reference.com/translate


“God which give peace,
you which are peace in person,
you do not live where hatred is,
you do not like yourself where reign the discord:
With our country, CAMEROUN,
agreement grace of peace.
With those among us who live in peace,
gives to be held in this grace.
With those among us who do not get along,
gives to escape this evil.”


As we begin the first Sunday of the year, we attended Mass at the Monastère Notre Dame des Bénédictins du Mont Fébé for the morning service.

Antoine and I decided to walk up to the monastery and joined in the first service of the New Year as more than a symbol, an action, showing our intentions to walk in Grace with God in our mission here in Cameroun. We would ask all of you to join with us in this prayer for peace in this New Year 2008.

As we arrived at the monastery it was a very different experience for me. First of all, the back of the church was completely open to the outside. In fact, we had the choice of sitting inside or outside for the service. We decided to sit where the two meet, because there was a row of chairs with backs on them and not just the little stools with cloth seats further inside. There were no ornate gold vestments, no rose colored windows, not even electric light sconces on the sides of the walls of the church, but white candles in candle holders. This was a very simple church in comparison with all I have ever been in, especially in the United States. In fact, the last Sunday service we went to was at the Washington National Cathedral on St. Albans in Washington, DC. This Cathedral has it all. You can see for yourself at www.nationalcathedral.org.

During our sojourn in Washington, DC we had the privilege of attending the anniversary celebration of 100 years since the laying of the foundation stone of the Cathedral, 1907-2007 , in the end of September. It is a structural and architectural marvel, and the memories I have of the Washington National Cathedral will be with me until the last of my days on this plane.

By stark contrast, the church we went to here in Cameroun was simple but reverent. The people were the same; in prayerful repose during the service. I don’t think there was really any difference between the two services; one was in a grand Cathedral and one was in the simple home of the monastery of Benedictions du Mont Febe. Both are houses of God and thus sacred.

Although I am not a Catholic, it was entrancing to hear the prayers (in French) and enjoy the songs of praise. This is where Antoine feels at home as a place for worship. I honor that and support him by going along with him.

Tomorrow starts the new week, and the first of the business new year. We have many irons in the fire and even a few new products to begin marketing. It is exciting knowing we have access to many technologies that will benefit all aspects of Camerounians’ every day lives.

So stay tuned….

Anita Lynne NDEMMANU

Thursday, January 3, 2008

MESSAGE OF THE NATIONAL PRESIDENT OF RDPF (KUMZSE) AND BEGINNING OF YEAR WISHES TO CAMERONIANS


MESSAGE OF THE NATIONAL PRESIDENT OF RDPF (KUMZSE) AND BEGINNING OF YEAR WISHES TO CAMERONIANS


MY DEAR FELLOW COUNTRYMEN,

HAPPY NEW YEAR 2008!


IT IS A JOY AND PRIVILEGE TO ADDRESS THIS MESSAGE TO YOU, INDIVIDUALLY AND TO THE PEOPLE OF OUR NATION.


AFTER THE MESSAGE OF HIS EXCELLENCY MR. PAUL BIYA, PRESIDENT OF THE REPUBLIC, TO THE NATION ON DECEMBER 31, 2007;
WE HEREBY SEND TO YOU OUR WARMEST WISHES AT THE BEGINNING OF THIS NEW YEAR.

ONE YEAR ENDS AND ANOTHER BEGINS, BRINGING WITH IT AN ASSESSMENT OF THE YEAR PAST: A PERSONAL ASSESSMENT, A FAMILY ASSESSMENT, A COMMUNITY ASSESSMENT AND A SOCIETAL ASSESSMENT.

WE ARE CONSCIOUS THAT EACH ONE HAS MADE HIS OWN APPRAISAL AND KNOW WHAT THAT ENCOMPASSES. WE PONDER:

- HOW TO MAKE THIS NEW YEAR MORE PROFITABLE, ABUNDANT, AND MORE PROMISING THAN THE LAST?

- HOW TO EXPERIENCE MORE HAPPINESS AND JOY?

- HOW TO ALLOW FOR NEW AND BETTER POSSIBILITIES FOR EVERYONE?

- HOW TO FINISH OLD BUSINESS AND PUT AN END TO ALL THAT WE KNOW AS NEGATIVE?

- HOW TO MAKE OUR COMMUNITIES MORE GENEROUS, MORE INTERDEPENDENT AND MORE CONGENIAL?

- HOW TO CREATE GREATER SOCIAL JUSTICE?
SO MANY QUESTIONS ARISE AT THE END OF A YEAR AND THE BEGINNING OF ANOTHER!

WE LIVE IN AN ENVIRONMENT OF MODERNIZATION: DEVELOPMENT IS NOT EFFORTLESS, NOTHING IS EASILY GRANTED, AND NOTHING IS GIVEN OFFHANDEDLY.

WE MUST DO EVERYTHING WE CAN TO DESERVE WHAT WE RECEIVE; WE MUST WORK VERY HARD FOR OUR WAGES; WE MUST BE COMPETITIVE AND HONEST WITH OURSELVES IN ORDER TO KEEP THE RESPECT OF THOSE WHO DESIRE TO WORK WITH US.

MY WIFE AND I HAVE RETURNED TO CAMEROUN AT THE END OF 2007 AND THE BEGINNING OF 2008 TO OFFER THE CAMEROUNIAN PEOPLE, THE CHOICE OF A REAL, DEMOCRATIC GOVERNMENT, A VOICE.


WE ARE HERE FOUR YEARS BEFORE THE ELECTIONS OF (2007-2011) TO GIVE PEOPLE TIME TO GET TO KNOW US, TO REDISCOVER CAMEROUN AND HER PEOPLE, TO SHARE WITH THEIR SUFFERINGS, THEIR CONCERNS, THEIR ASPIRATIONS AS WELL AS THEIR HOPES AND DREAMS.

WE ARE AT THE BEDSIDE OF OUR COMPATRIOTS TO SAY THIS TO THEM: “YOU ARE NO MORE ALONE, AND WE DO NOT FEEL ALONE IN YOUR COMPANY”.


FOR THE PAST TWENTY-NINE YEARS (1982-2011), THE PRESIDENT IN OFFICE HAS BEEN ATTEMPTING TO PROMOTE DEVELOPMENT AND WE ARE HERE TO TELL YOU THAT THERE IS ONLY ONE POSSIBLE WAY OUT. IT IS YOU WHO HAVE THE POWER TO MAKE THIS DECISION BECOME OUR SHARED REALITY.


“A NEW DEMOCRACY IS POSSIBLE IN CAMEROUN, HENCEFORTH.”


THE PREVIOUS ELECTIONS (1992, 1997 AND 2004) SHOWED THAT THE CAMEROUNIAN PEOPLE HAVE REACHED A POLITICAL MATURITY WHICH ENABLES THEM FROM NOW ON TO MAKE SUCH A CHOICE.


THE FELLED VICTORY ORGANIZED BY THE LEADER OF THE OPPOSITION LEFT CAMEROUNIANS WITH A PENCHANT FOR NEW LEADERSHIP. YES! ALL SAY IT, CAMEROUN NEEDS A NEW POLITICAL LEADER, FRESH, SINCERE, CHARISMATIC, TRUSTWORTHY, DETERMINED, HONEST AND PATRIOTIC.

WE BELIEVE WE CAN ANSWER THIS CALL FOR NEW LEADERSHIP IN ALL HUMILITY.
IN 1997 I PARTICIPATED IN THE PRESIDENTIAL ELECTIONS TO MARK THIS COMMITMENT, AND AS AN OPPOSITION LEADER TO CREATE A NEW ERA OF DEMOCRACY IN OUR BELOVED COUNTRY.

WE COME TO SAY TO YOU THAT WE ARE READY TO SERVE. YOU DESERVE TO EXPERIENCE THE DEMOCRATIZATION OF CAMEROUN AS A LIGHT, A BEACON TO GUIDE US ALL.


MAY GOD BLESS US ALL! MAY GOD BLESS OUR FAMILIES! MAY GOD BLESS CAMEROUN AND AFRICA! AMEN!

MESSAGE DU PRÉSIDENT NATIONAL DU RDPF (KUMZSE) ET VOEUX DE DÉBUT D’ANNÉE AUX CAMEROUNAIS




MESSAGE DU PRÉSIDENT NATIONAL DU RDPF (KUMZSE) ET VOEUX DE DÉBUT D’ANNÉE AUX CAMEROUNAIS,

MES CHERS COMPATRIOTES,
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2008.

C’EST AVEC JOIE QUE JE FORMULE CE MESSAGE À VOTRE ENDROIT ET POUR NOTRE PEUPLE NATION TOUT ENTIER.

APRÈS LE MESSAGE DE SON EXCELLENCE M. PAUL BIYA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, À LA NATION LE 31 DÉCEMBRE 2007;

JE VIENS PAR CES QUELQUES LIGNES VOUS ADRESSER NOTRE MESSAGE ET NOS VŒUX EN CE DÉBUT D’ANNÉE.

UNE ANNÉE QUI S’EN VA ET UNE ANNÉE QUI ARRIVE, CE QUI NOUS VIENT À L’ESPRIT EST LE BILAN D’UNE ANNÉE PASSÉE; BILAN PERSONNEL, BILAN FAMILIAL, BILAN COMMUNAUTAIRE ET BILAN SOCIÉTAL.

NOUS SOMMES TOUS CONSCIENTS QUE CHACUN A FAIT SON BILAN ET CHACUN SAIT CE QU’IL EN RESSORT; CHACUN DE NOUS SE DEMANDE :

- COMMENT FAIRE POUR QUE CETTE NOUVELLE ANNÉE SOIT PLUS FRUCTUEUSE, PLUS PROMETTEUSE QUE L’ANNÉE PASSÉE?
- COMMENT FAIRE POUR QUE CETTE NOUVELLE ANNÉE NOUS APPORTE PLUS DE BONHEUR ET DE JOIE?
- COMMENT FAIRE POUR QUE CETTE NOUVELLE ANNÉE NOUS OUVRE PLUS DE PERSPECTIVES?
- COMMENT FAIRE POUR QUE CETTE NOUVELLE ANNÉE VIENNE METTRE FIN À TOUT CE QUE NOUS CONNAISSONS D’INACHEVÉ, DE NÉGATIF?
- COMMENT FAIRE POUR QUE NOS COMMUNAUTÉS SOIT PLUS GÉNÉREUSES, PLUS SOLIDAIRES ET PLUS CONVIVIALES?
- COMMENT FAIRE POUR CRÉER DANS NOS ENVIRONNEMENTS UNE PLUS GRANDE JUSTICE SOCIALE?

AUTANT DE QUESTIONS QUE POSENT LA FIN D’UNE ANNÉE ET LE DÉBUT D’UNE AUTRE!

NOUS VIVONS DANS UN ENVIRONNEMENT EN MODERNISATION, EN DÉVELOPPEMENT; RIEN N’EST FACILE, RIEN N’EST ACQUIS, RIEN N’EST DONNÉ.

NOUS DEVONS TOUT FAIRE POUR MÉRITER CE QUE NOUS RECEVONS, NOUS DEVONS TRAVAILLER TRÈS DUR POUR UN SALAIRE DÉRISOIRE, NOUS DEVONS ÊTRE COMPÉTITIF ET HONNÊTE AVEC NOUS MÊME POUR NE PAS NOUS VOIR REPRENDRE PAR CEUX ET CELLES QUI NOUS ESTIMENT, COMME QUOI ’’QUI AIME BIEN CHÂTIE BIEN’’!

MON ÉPOUSE ET MOI SOMMES REVENUS DÉFINITIVEMENT AU CAMEROUN EN CETTE FIN DE 2007 ET EN CE DÉBUT D’ANNÉE 2008 POUR OFFRIR AU PEUPLE NATION CAMEROUNAIS LE CHOIX D’UNE POSSIBLE ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE.

NOUS SOMMES ARRIVÉS QUATRE ANS AVANT L’ÉCHÉANCE (2007-2011) POUR AVOIR LE TEMPS DE NOUS FAIRE CONNAÎTRE, DE REDÉCOUVRIR LE CAMEROUN ET SES HABITANTS, DE PARTAGER AVEC EUX LEURS SOUFFRANCES, LEURS INQUIÉTUDES, LEURS ASPIRATIONS ET LEURS RÊVES.

NOUS SOMMES AU CHEVET DE NOS COMPATRIOTES POUR LEUR DIRE CECI :
- VOUS N’ÊTES PLUS SEUL ET NOUS NE NOUS SENTONS PLUS SEULS EN VOTRE COMPAGNIE.

VOILÀ BIENTÔT VINGT NEUF ANS (1982-2011), QUE LE PRÉSIDENT EN EXERCICE ESSAYE DE PROMOUVOIR NOTRE DÉVELOPPEMENT ET NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS DIRE QU’UNE AUTRE VOIE EST POSSIBLE ET QUE C’EST VOUS QUI DEVEZ FAIRE LA DÉCISION QUI S’IMPOSE ET POUR QUE CETTE NOUVELLE VOIE SE RÉALISE.

’’UNE NOUVELLE ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE EST DÉSORMAIS POSSIBLE AU CAMEROUN’’.

LES ÉCHÉANCES PASSÉES (1992 – 1997 ET 2004) ONT BIEN DÉMONTRÉ QUE LE PEUPLE NATION CAMEROUNAIS A ATTEINT UNE MATURITÉ POLITIQUE QUI LUI PERMET DÉSORMAIS DE FAIRE SON CHOIX.

LA VICTOIRE DÉTOURNÉE ET SOUTENUE PAR LE LEADER DE L’OPPOSITION A LAISSÉ LE PEUPLE NATION CAMEROUNAIS À SA SOIF D’UN LEADERSHIP. OUI! TOUS LE DISENT, LE CAMEROUN A BESOIN D’UN NOUVEAU LEADER POLITIQUE, NEUF, SINCÈRE ET CHARISMATIQUE, DIGNE DE CONFIANCE, DÉTERMINÉ, HONNÊTE ET PATRIOTIQUE.

NOUS CROYONS QUE CE LEADERSHIP EST BIEN UNE CHOSE QUE NOUS POUVONS EXERCER EN TOUTE MODESTIE.

EN 1997 NOUS AVONS PARTICIPÉ AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES POUR MARQUER CET ENGAGEMENT À RELAYER LE LEADERSHIP DE L’OPPOSITION ET POUR CRÉER, DANS UN PROCHE AVENIR, UNE NOUVELLE ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE DANS NOTRE CHER ET BEAU PAYS.

NOUS SOMMES VENUS VOUS DIRE QUE NOUS SOMMES PRÊTS À VOUS SERVIR ET NOUS SOMMES CONSCIENTS QUE VOUS MÉRITEZ BIEN UNE NOUVELLE CHANCE POUR QUE LE PROCESSUS DE DÉMOCRATISATION AU CAMEROUN SOIT UNE LUMIÈRE POUR TOUS.

QUE DIEU NOUS BÉNISSE! QUE DIEU BÉNISSE NOS FAMILLES RESPECTIVES! QUE DIEU BÉNISSE LE CAMEROUN ET L’AFRIQUE! AMEN!




Tuesday, January 1, 2008

Une Nouvelle Année Commence…..


J'ai voulu saisir cette occasion pour souhaiter à tous – une bonne et année 2008!


Que cette nouvelle année vous apporte un succès et que tous vos désirs soient comblés dans l'alignement de l'amour et de la Grâce Divine.

Hier et aujourd'hui ont été les jours de la vénération tranquille. Hier, pour examiner l'année 2007 qui a eu plus d'un impact sur ma propre vie que tous les autres années combinées. Aujourd'hui, pour donner des remerciements au Seigneur de tout ce qui est avant nous… pour cette année à venir.

Antoine et moi avons eu beaucoup de discussions aujourd'hui ; la stratégie pour notre campagne, le gouvernement qu’il propose, nos affaires, les commentaires et les observations sur le discours du Président Paul Biya à la nation à la veille. Quand nous jetons une regard rétrospectif sur l'histoire de notre pays, le Cameroun, de plusieurs manières nous comprenons que nous venons de très loin. Et même en disant cela, nous savons qu'il y a beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à accomplir pendant des semaines, mois et même des années notre objectif et rêve pour le Cameroun.

J'ai eu une expérience que je souhaite partager ce matin avec vous, ce qui m’a profondément touchée. Nous discutions avec un jeune homme qui nous sert fréquemment notre café et déjeuner. J'avais constaté quelques jours auparavant qui il avait un regard toujours si triste, ne souriant jamais ; Je me suis demandé s'il n'aimait pas nous voir ou s’il n’aimait pas le travail qu’il faisait ?

Le jeune homme portait un anneau ainsi Antoine lui a demandé que s'il était marié et il a répondu non, qu’il n’était pas marié. En continuant la conversation, il lui a demandé de s'asseoir et de lire un passage dans la bible avec nous. Le jeune homme a fait ainsi, et nous avons fini en priant Le Seigneur ensemble, et à haute voix en allemand, en français et en anglais ; les trois langues des trois bibles que nous avons avec nous à tout moment.

Quand nous avons fini, Antoine lui a demandé pourquoi il a fréquemment un regard si triste et si sévère et jamais il ne souri le matin. Le jeune homme est devenu émotif, se reposant dans notre chambre, et il nous a dit ceci, je cite : ‘’vous voyez, je suis la seule personne, qui a un travail dans la famille, et il est si primordialement pour qu'il fournisse même les besons vitaux et nécessaires pour tous ses frères et soeurs. Le fardeau est si grand qu'il ne sait comment y parvenir. L’émotion était à son comble et il s’est mis en sanglots, autant de douleur qu'il ne pouvait plus se contenir. Nous pouvions le consoler en lui donner un cadeau de l'amour de nos cœurs.

Ce jeune homme est la représentation du vrai visage de tous les ouvriers et de la majorité des hommes et des femmes dans ce pays, qui luttent chaque jour pour veiller à la survie de leur famille; pour avoir quelque chose manger; ce qui est un acquis aux États-Unis pour la majorité des américains ne l’est pas pour la majorité des camerounais. Voici l’exemple d’un homme qui supporte une charge si lourde, qu’il ne peut venir au bout de ses déboires pour assurer à sa famille une vie décente. Alors qu’il a un emploi à plein temps et il n’est pas assez payé pour donner à ses frères et soeurs les produits de premières nécessités, pour rester… encore moins le regard vivant à chaque jour nouveau avec un sourire sur leurs visages, et avec une mine plein d’enthousiasme!

Nous lui avons demandé de prier de sans relâche, et que nous continuirons aussi à prier pour que Dieu entend nos prières, et pour qu’IL nous guide et nous protége, pour qu’IL conduise les personnes de cette nation éprouvées vers une meilleure vie. Pas dans la théorie ou la conversation occasionnelle de dîner. Mais, travaillant dur pour s'assurer un accès aux droits les fondamentaux de l'homme.

C'était mon jour de nouvelle année. Un cadeau du ciel pour me rappeler pourquoi je suis ici ; ce que mon coeur a à faire, et par la grâce de Dieu me suffira. La raison de ce BLOG est d'inscrire et rapporter mon histoire… le voyage pour être la première Madame du Cameroun. Pour prendre la responsabilité de donner aux Camerounais ce que le destin m’a choisi pour venir accomplir en leur présence. Pour moi et aussi bien que pour eux.

Le Cameroun nous sommes ici pour y rester. Et avec les Camerounais, nous continuerons de leur pousser en avant jusqu'à ce que nous atteignons avec succès notre but, en utilisant tous les moyens et toutes les ressources à notre disposition, s'assurant que les enfants du Cameroun savent et éprouvent un lendemain meilleur et différent.

Bénédictions à tous et à toutes pour cette nouvelle année 2008, Amen!

Anita Lynne NDEMMANU

A New Year Begins


I wanted to take this opportunity to say to all - Happy New Year!


May this new year bring to you your hearts' desires and may you always be in alignment with Divine love and grace.

Yesterday and today have been days of quiet reverence. Yesterday, to take stock of the year 2007 which has had more of an impact on my own life than all others combined. Today, to give thanks for all that is before us...in this coming year.

Antoine and I have had many discussions today; strategy for our campaign, his proposed government, our business, even comments on President Paul Biya's Address to the Nation last evening. When we look at the history of our country, Cameroun, in many ways we have come far and even in saying that, we know there is much yet to accomplish in the weeks, months and even years ahead.

I had an experience which I wish to share this morning, one that touched me deeply. We were discussing with a young man who frequently serves us our coffee and breakfast. I had commented a few mornings back that he always looks so sad, never smiling; I wondered if he just doesn't like us or something!

The young man was wearing a ring so Antoine asked him if he was married and he responded no, he was not. In continuing with the conversation, he asked him to sit down and to read a passage in the bible with us . The young man did so, and we ended by praying the Lord's Prayer together, out loud, in German, French and English; the three languages of bibles we have with us at all times.

When we finished, Antoine asked him why he frequently looked so dour and never smiled in the morning. The young man became emotional, sitting in our room, and said, you see, he is the only one who has a job in his family, and it is so overwhelming for him to provide even simple necessities for his brothers and sisters. The burden is so great that he doesn't know how to do for them. He began weeping right there, such sorrow he could no longer contain it. We were able to console him and give him a gift of love from our hearts being so moved.

This young man is the true face of the working men and women in this country who struggle each and every day to make sure their families have something to eat. So much of what we take for granted in the United States. Here was a man carrying such a heavy load, up close and personal. He has a full time job and it does not pay him enough to even give to his brothers and sisters the bare necessities to stay alive... let alone look to each new day with a smile on their faces!


We asked him to pray from his heart, and continue to pray that God hears our prayers, to guide and protect us, to lead the people of this nation to experience a better life. Not in theory or casual dinner conversation. But, working hard to make sure they have access to even the most basic of human rights.

This was my New Year's Day. A gift from above to remind me why I am here; what is in my heart to do, and by God's grace we will do. The reason for this blog is to journal and relate my story...The Journey to be First Lady of Cameroun. To take on the responsibility of giving to Canmeroun(ians) what is my destiny to fulfill. Mine as well as theirs.

Cameroun we are here to stay. Camerounians we will continue pushing ahead until we successfully reach our goal, using all means and resources at our disposal, ensuring that the children of Cameroun know and experience a different tomorrow.

Amen.

Blessings to you all for this new year, 2008.

Anita Lynne NDEMMANU